De la fin des années 1970 à l’avènement du web, la petite annonce dans la presse homosexuelle et friendly a été un mode privilégié de rencontres «hors milieu», comme on disait alors. Des trésors d’archives qui se redécouvrent avec émotion.
Étiquette : Drague
Elles ont résisté à Grindr, à l’urbanisation et aux arrêtés municipaux anti-nudistes: les plages gaies de Suisse romande et de Haute-Savoie continuent de fournir exotisme, hédonisme et érotisme à deux pas de chez soi.
Que l’on soit lesbienne, gai, queer ou hétéro n’y change rien: à Berlin, l’AMÛÛÛR, c’est une licorne. Et elle ne gambade pas sur les applis de rencontre. Les innombrables conversations que j’ai pu avoir avec des Berlinois·e·x·s sur le sujet s’achèvent toujours sur le même triste constat: il n’y a rien de plus merdique que le dating à Berlin.
Un soir de février 2002, un jeune père de famille avait ouvert le feu dans l’antique cinéma X de Lausanne. Bisexualité, porno, possession, meurtre et suicide… l’affaire avait donné lieu à de curieux amalgames.
Tinder, Her, Parship, Meetic, ElitePartner, OkCupid, Wapa, Bumbl, GayPax… Encensées ou stigmatisées, les applications qui permettent à des femmes* de rencontrer d’autres femmes existent. Que racontent les utilisatrices?
«Venez avec moi alors, montez les marches de ciment jusqu’à la porte des toilettes, mettez une pièce dans la boîte, tournez la poignée chromée, ouvrez à peine la porte, et glissez-vous à l’intérieur. Vous serez surpris du nombre d’hommes silencieux un peu partout.»
Avec la pandémie, saunas et clubs de sexe ont fermé, et toute une vie sociale s’est interrompue. Immersion dans le dédale du Pink Beach, à Lausanne, pour dire ce qui nous manque depuis novembre 2020.
Sous un soleil matinal et dominical, rencontre avec Guilhem qui a décidé de parler de la grossophobie dont il est sujet au quotidien, particulièrement au sein de la communauté LGBTIQ+.
Grosses chaleurs, réouverture de nos vies: une aubaine pour la drague en plein air? Pour le savoir, partons à la redécouverte d’un classique oublié mais pas mort, entre parole d’experts (de la prévention) et cruisers résistants.
En accréditant l’idée que les gays bravent le confinement pour leurs plans cul, le quotidien lyonnais a récolté une volée de bois vert.
Des officiers d’un comté rural de Géorgie ont utilisé des sites des drague gay pour piéger au moins neuf hommes, «outés» illico dans la presse locale.
Un établissement gay de Sydney a annoncé qu’il contrôlait désormais la température de ses clients afin de leur assurer un «cruising en toute confiance».
Un fonds d’investissement dirigé par trois des enfants de l’ex-Premier ministre italien aurait lancé une offre de rachat de l’app de drague gay.
Le photographe et réalisateur français Marc Martin s’est piqué de passion pour les pissotières et leur forte charge érotique. Il en a tiré une captivante exposition itinérante et un (très) beau livre, «Les tasses. Toilettes publiques – Affaires privées».
Robyn Exton a fondé l’application de rencontres HER en 2015. Quatre ans plus tard, elle est l’ambassadrice de la collection Eastpak Pride sur les réseaux sociaux.