Dans une chronique poignante, Dolo Aurore Andaloro raconte sa descente et sa reconstruction après des années d’excès, de violence et de silence. Entre mémoire traumatique et renaissance, une confession sur l’inceste, la survie et la lumière retrouvée.
Catégorie : Actualité
Dans « Spine of Desire: Wounds without tears, out of one skin in diamonds and shit », l’artiste franco-caribéen·ne Stanley Ollivier creuse les tensions entre douleur et éclat, rage et tendresse. À travers des corps en friction, iel explore ce que signifie aujourd’hui créer un espace sûr, collectif et vibrant. Rencontre avec un·e chorégraphe qui fait du mouvement un manifeste.
Berlin perd un morceau de son âme queer. Le SchwuZ, club emblématique de la capitale allemande et refuge LGBTIQA+ depuis près d’un demi-siècle, a fermé ses portes pour de bon ce week-end. Entre larmes, paillettes et playlists nostalgiques, retour sur une dernière nuit de fête — et d’adieux.
Dans Threesome, l’artiste et chorégraphe polonais Wojciech Grudziński convoque trois figures oubliées de la danse polonaise. Entre rituel queer, hommage aux corps disparus et acte politique, il brouille les frontières entre passé et présent, vie et disparition. Un ballet posthume et vibrant, présenté au Pavillon ADC.
Pour ce cru 2025, le festival bernois du film LGBTIQ+ invite au voyage dans la diversité, en proposant une riche sélection de longs et courts métrages venus de partout. Ateliers, performances et fêtes complètent ce programme prometteur.
La Suisse a fait des progrès notables dans la prévention du VIH, mais reste confrontée à des écarts inquiétants entre les risques d’exposition et l’accès réel aux outils de prévention. C’est l’un des constats majeurs de la présentation des données suisse d’EMIS 2024* faites dans le cadre de l’Academy de l’Aide Suisse contre le Sida.
Quand le Performative Male débarque à une soirée queer d’Halloween, le patriarcat conscient enfile ses plus jolies perles et monte sur le dancefloor, Mona Chollet serré contre lui. À mi-chemin entre sketch féministe et malaise collectif, la performance vire vite au film d’horreur social.
Comment une puissante et intelligente femme d’affaires tombe-t-elle sous la coupe d’un charmeur et outrancier photographe gay. Rencontre avec Thierry Klifa, réalisateur de La femme la plus riche du monde, adaptation libre de l’affaire Banier-Bettencourt.
Toute la toile s’esclaffe au sujet des strings ornés de faux poils pubiens lancés par Skims, la marque de la star Kim Kardashian. Non seulement l’idée n’est pas nouvelle, mais cet accessoire de mode s’accapare la touffe en liberté prônée par des générations de féministes, lesbiennes et personnes queer
L’art queer n’est pas un style ni une étiquette réservée aux artistes LGBTQIA+ mais une manière de penser l’art depuis la marge, de raconter autrement, de laisser place à l’ambiguïté. Mais qu’est-ce qui rend une œuvre queer, et comment la reconnaître, au-delà des symboles ou de la vie de l’artiste?
La nouvelle édition 2024 d’EMIS* révèle une Suisse à deux vitesses en matière de prévention du VIH et des IST. Si les progrès sont nets, les écarts entre villes et campagnes, entre ceux qui savent et ceux qu’on ne parvient pas à atteindre, restent criants.
Du 22 au 26 octobre, le Fesses-tival revient à Genève pour sa huitième édition. Entre nostalgie Y2K, transmission et politiques du corps, l’événement dirigé par Lari Medawar reste le dernier festival romand à célébrer aussi librement les sexualités plurielles.
Dans La petite dernière, Hafsia Herzi brosse un beau portrait d’une jeune musulmane pratiquante qui s’éveille à l’homosexualité. Avec la magnétique Nadia Melliti, prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes 2025. Nous l’avons rencontrée.
Lionstorm, c’est la collision brute entre le sexe et la rage, des sons tous uniques qui trouveront le coeur de chacun·e·x de tes potes pour votre playlist partagée, de la performance qui te fera bouger avec un peu de sang et beaucoup de cris. Alerte météo, le duo des Pays-Bas va rebalayer la Suisse depuis Lausanne au Romandie.
Aujourd’hui vues par la médecine comme un biomarqueur de la puberté, celles qu’on a longtemps appelées les «pollutions nocturnes», soit des émissions de sperme nocturnes involontaires, sont au cœur d’une longue histoire des masculinités. À Genève, une exposition revisite les peurs qu’elles ont suscitées et les techniques qu’elles ont inspirées. Elle clôt la première phase d’un projet de recherche pionnier piloté par Dre Francesca Arena, de l’Institut Éthique Histoire et Humanité (UNIGE), financé par le Fonds National Suisse et le Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités.
