Le jury présidé par l’acteur et réalisateur américain John Cameron Mitchell a récompensé le film du Japonais Hirokazu Kore-Eda.
Auteur/autrice : Edmée Cuttat
Le toujours bouillant Espagnol figure dans la sélection officielle du Festival de Cannes, qui a peu privilégié les thématiques LGBTIQ+ pour sa 76e édition.
Dans All the Beauty and the Bloodshed, Laura Poitras brosse le portrait de la célèbre photographe avant-gardiste, qui a déclaré la guerre aux Sackler, richissimes mécènes responsables de la crise meurtrière des opiacés.
Avec O Acidente, premier film prometteur, le réalisateur brésilien Buno Carboni sonde les divisions qui agitent son pays à travers un bien étrange fait divers. À découvrir exclusivement en streaming VOD.
Majeur dans son genre, le film documentaire, Visions du Réel présente depuis 52 ans des œuvres singulières et audacieuses. Au sein de son copieux programme notamment enrichi par la présence de la réalisatrice italienne Alice Rohrwacher et du cinéaste suisse Jean-Stéphane Bron, nous en avons retenu cinq évoquant des thématiques queer.
Les Lausannoises Margaux Fazio et Manon Stutz ont misé sur un film de 140 secondes, Tears Come From Above, pour évoquer les Triangles roses. Il est en lice au Nikon Film Festival.
Avec Burning Days, le Turc Emin Alper propose un thriller politique sous haute tension. Porté par d’excellent·e·x·s acteur·ice·x·s, il évoque un pays plongé dans un système ancestral, machiste et populiste.
Colorée, joyeuse, audacieuse, la chronique pakistanaise Joyland suit le cadet d’une famille sous emprise patriarcale toxique. Le jeune homme, marié, tombe amoureux d’une flamboyante danseuse trans*.
Dans Le bleu du caftan, la réalisatrice marocaine Maryam Touzani prône la liberté. Elle dépeint un héros masculin qui cache son homosexualité, passible de prison, et vit l’essentiel de sa sexualité au hammam.
Dans La femme de Tchaïkovski, Kirill Serebrennikov évoque la vie du célèbre compositeur à travers le regard de sa femme, qu’il a épousée pour cacher son homosexualité et son existence dissolue.
Dès le 20 janvier, le festival genevois des cinématographies d’ailleurs vous fera découvrir nombre de talents émergents et de cinéastes confirmés dont les œuvres restent inédites en Suisse. Avec, comme toujours, une forte présence des préoccupations LGBTIQ+.
Avec I Wanna Dance With Somebody, la réalisatrice Kasi Lemmons brosse le portrait émouvant de l’icône. Sans éluder les côtés sombres de la chanteuse, morte d’une overdose en 2012, à 48 ans.
Dans son dernier film, Les Amandiers, la cinéaste fait revivre l’école de théâtre fondée par
Dès vendredi à Genève, le festival Filmar propose 66 films en provenance de 18 pays, dont 25 avant-premières suisses. Sans oublier une série d’événements festifs en marge du cinéma.
Choc du dernier festival de Cannes, le bouleversant Close signe le retour du réalisateur Lukas Dhont avec un film âpre et tendu sur l’enfance.