Catégorie : Santé

Trouver son tempo dans un monde qui va trop vite (ou pas assez)

L’été est là, et avec lui, la nouvelle campagne de DrGay. Cette année, le programme de l’Aide Suisse contre le Sida dédié aux hommes et aux personnes trans ayant des rapports sexuels avec des hommes et plus largement aux personnes LGBTIQ+ dans leur ensemble, nous invite à prendre un moment ou à passer à l’action. Le tout, sous un mot d’ordre simple mais essentiel : «Mon rythme – Ma vie».

Je n’aime pas ce qu’est devenue ma vie avec le chemsex

J’ai de plus en plus souvent recours au chemsex et je n’aime pas ce qu’est devenue ma vie et mon rythme quotidien. Mon travail commence également à en souffrir. Je ne sais pas si je vais réussir à m’en sortir et vers qui peux me tourner. J’ai aussi peur de perdre tous mes amis, car presque tout mon entourage est dans la même situation que moi, soit dans la drogue et le sexe, soit dans les boîtes de nuit et l’alcool. Que me conseilles-tu?

Les rencontres dans le milieu gay me frustrent sans fin

Les rencontres dans le milieu gay me frustrent sans fin. Tout semble tourner autour de l’apparence. Les applications me stressent parce que j’y passe beaucoup trop de temps et que, souvent, il n’y a de toute façon pas de rendez-vous. Les saunas gays ne sont pas pour moi. Comment puis-je trouver quelqu’un de manière classique? Dans mon entourage, il y a surtout des hétéros.

Gonorrhée, la surprise dont on se passe volontiers

«Un de mes partenaires sexuels m’a écrit peu après notre rencontre pour me dire qu’un partenaire sexuel précédent l’avait contacté pour l’informer d’une infection par la gonorrhée. Ils s’étaient rencontrés cinq jours auparavant. Est-ce un délai suffisant pour qu’une éventuelle infection de son rendez-vous sexuel à mon partenaire sexuel puisse se transmettre à moi ? En effet, je viens de me faire tester pour toutes les IST il y a quelques semaines. Mon partenaire sexuel ne présente aucun symptôme.»

Épididymite: les boules!

J’ai récemment eu une infection douloureuse de l’épididyme et j’ai dû prendre des antibiotiques pendant une longue période avant d’en venir à bout. Lorsque j’en ai parlé à mon entourage gay, j’ai été surpris de constater que plusieurs de mes amis avaient également eu une telle infection, mais n’en avaient jamais parlé. Une infection épididymaire peut-elle être provoquée par une IST ou par le sexe anal? Pourquoi ne parle-t-on pas davantage sur de telles infections?

Dépistage gratuit en mai: Zéro transmission du VIH pour 2030

Zéro transmission du VIH d’ici 2030 – c’est l’objectif que s’est fixé la Suisse, en écho à la stratégie mondiale de l’Organisation mondiale de la santé. Un objectif ambitieux, mais atteignable. À condition que chacun·x·e d’entre nous agisse. Ce mois de mai, la campagne nationale de DrGay nous rappelle que connaître son statut VIH, c’est déjà prendre soin de soi – et des autres.

Du respect jusqu’au bout de la vie

Une recherche inédite en Suisse vient de démarrer autour des besoins spécifiques des populations LGBTIQ+ en soins palliatifs. Son but: favoriser l’inclusivité, le respect et l’égalité dans ce domaine un peu tabou de la fin de vie, en instaurant un dialogue avec la communauté sous toutes ses facettes.