J’aimerais que le Père Noël soit un drag king. J’aimerais le voir créer une culture
Catégorie : Chroniques
Marius Diserens est spécialiste en question de genre et de diversité et se charge de garantir une large inclusion au sein du magazine. Il partage avec nous ses réflexions actuelles autour du féminisme et des vies LGBTIQ+.
Pour garder les pieds sur terre, rien ne vaut un plongeon la tête la première dans les étoiles. Ce mois, le signe à l’honneur est le Sagittaire.
Sans avoir mené de grande étude anthropologique sur le sujet, il me semble pouvoir affirmer
Meneuse de revue au cabaret de Madame Arthur et au Carrousel de Paris pendant vingt ans, Bambi est l’une des premières femmes ouvertement trans* à s’être emparée de l’espace médiatique. Un quotient queer qui s’annonce spectaculaire.
Vous savez combien j’aime écrire sur l’amour, ce sentiment qui remplit notre cœur ou qui,
Pour garder les pieds sur terre, rien ne vaut un plongeon la tête dans les étoiles. Ce mois, le signe à l’honneur est le Scorpion.
Léon Salin continue sa discussion avec Julien. Un homme cisgenre, hétéro, avec qui il partage certaines de ses pensées. Il est fictif, sans être irréel. Julien, ça pourrait être toi, moi et/ou nous.
Une fois par semaine, je prends le bus pour la périphérie de Lausanne. Arrivé à
Couche #57: Il m’aura fallu un moment pour arriver à conscientiser un biais que je
Journaliste à la RTS, Aurélie Cuttat a co-créé avec sa compagne Christine Gonzalez le podcast Voyage au Gouinistan qui met à l’honneur la beauté souterraine de la culture lesbienne. Autoportrait bariolé de cette reporter pas comme les autres.
Léon Salin continue sa discussion avec Julien, un homme cisgenre, hétéro, avec qui il partage certaines de ses pensées. Il est fictif, sans être irréel. Julien ça pourrait être toi, moi et/ou nous.
Voir la ville de Québec depuis le petit hublot de l’avion, après toutes ces années, m’a donné un sentiment de turbulence. Il faut dire que j’ai bien changé·e depuis que j’ai quitté le Canada. Alors que je suis considéré·e comme étranger·ère en Suisse, me voilà à me sentir étranger·ère dans mon propre pays.
«Il n’y a pas de bar lesbien à Berlin.» Chaque fois que je laisse choir d’un air désolé cette réponse lapidaire à des copines de France ou d’ailleurs qui veulent en savoir plus sur les nuits folles de la communauté LGBTIQ+, c’est la consternation: «Comment? Quoi? C’est une blague? Non mais c’est pas possible! Il n’y a PAS de bar à gouines à Berlin?»
Je sens grimper en moi cette chose qui me grignote. Plus le temps passe, plus elle s’empare de moi. Je me tortille sur moi-même. Tous mes muscles sont contractés. La sensation de n’être que douleur m’envahit. Je sens que je perds la raison. Ma vue se trouble. Mes mains tremblent. Ma respiration se bloque. J’aimerais ne pas la laisser m’engouffrer. Je lutte. Pourtant, rien n’y fait.