Après trois ans d’attente, les Genevois ont enfin leur PaCS. Même si sa portée est limitée, le PL 7611, c’est son nom officiel, constitue une avancée à plus d’un titre.
Auteur/autrice : Rédaction
Les couples homos qui, après mûre réflexion (lire notre précédent dossier – 360° No 15), décident d’avoir un enfant, sont confrontés aux aspects très pratiques de leur désir : comment procéder ? En théorie pure, trois voies s’offrent à eux: le système D et autres petits arrangements entre amis, le recours à l’assistance médicale pour trouver un père anonyme ou une mère porteuse et enfin l’adoption. Mais en matière de solutions officielles, tous les pays n’ont pas les mêmes pratiques légales. Cette situation encourage en Europe une sorte de tourisme de la procréation assistée. Enquête.
A des lunes de l’imagerie fantaisiste des «Pocahontas» et autres intermèdes scolaires folklorisés, bien loin de l’affligeante relecture ethnique des westerns d’Hollywood, les Amérindiens d’Amérique du Nord écrivent sans concession, depuis plus de trois décennies, les pages d’une auto-histoire traversée de poésie, de désespoir revendiqué et de réhabilitations. Comment assumer un ethnocide et lui survivre? Comment pardonner à ceux qui vous ont dépouillé de tout, de la terre, des vôtres, jusqu’à l’éclat précieux de votre identité?
Depuis l’adoption du PACS français, la fréquence avec laquelle les campagnes de publicité incluent dans leur casting des rôles d’homosexuels ne cesse d’augmenter. De même, les rôles qui leur sont dévolus se transforment rapidement. Comment passe-t-on du statut d’«erreur» à celui de référent? Mise en relief en trois étapes.
Pour les gays, l’armée peut parfois être un enfer. Alors ils y apprennent avant tout à revêtir la tenue de… camouflage. Témoignages de soldats romands.
L’explosion d’Internet transforme les relations. La technologie vise à recréer toutes les sensations réelles. Science-fiction ou réalité?
La cyberdrague lesbienne tente de se faire une place dans les rayons du grand bazar Internet. En consommatrice téméraire, Green.Tara a testé pour vous.
Le chat permet de s’inventer une nouvelle peau. Mais sur le Net, l’homme virtuel, forcément beau, fort et performant, cherche-t-il éventuellement autre chose qu’une aventure sexuelle? «Enkidu» a testé pour vous.
Où donc domine le plaisir? Dans la jouissance d’une liaison secrète ou dans celle d’une relation librement et pleinement vécue?
Tony Blair(1), la courge, les autistes, le t-shirt, le groupe Baader-Meinhof, les instituts bancaires…. Tout et n’importe quoi fait désormais son coming out. Les dictionnaires n’ont pourtant pas encore sorti l’expression du placard. Pourquoi?
Quelques adresses et documents indispensables…
Depuis que la visibilité a gagné la rue et que la tolérance vis-à-vis des homos a grimpé dans les sondages, une croyance tenace a aussi envahi les esprits: celle qui consiste à penser qu’il est beaucoup plus facile pour les jeunes, aujourd’hui, de faire leur coming out. Il n’en est rien. Si l’on découvre effectivement son identité sexuelle de plus en plus tôt, il n’est pas forcément évident, quand on a 15 ou 16 ans, de le dire et de l’assumer. D’autant qu’à l’école et même au sein du milieu gay et lesbien, bien peu de structures sont mises en place pour les aider à trouver leurs repères. On ne sait pas où rencontrer ses semblables, ni même s’ils existent. Souvent, on ne peut même pas encore mettre un nom sur ce que l’on ressent. Aux clichés véhiculés sur une «jeunesse gay libérée et démonstrative» dans une «société sans tabous», la réalité quotidienne montre un tout autre visage. 360° a rencontré des jeunes qui en témoignent en Suisse romande. Parmi eux, des courageux ont raconté leur parcours dans un livre à paraître fin septembre et qui fera sans aucun doute œuvre d’utilité publique.