Nous vous avons concocté une petite liste éclectique de livres queer fraîchement parus à emporter à la plage, à savourer à l’ombre d’un arbre ou sur une terrasse de café ensoleillée.
Auteur/autrice : Annabelle Georgen
Son livre «Adieu ma honte» fait grand bruit depuis sa sortie. L’ancien footballeur français Ouissem Belgacem tombe le masque et se réjouit de ne plus jamais avoir à jouer l’hétéro.
Avant la pandémie, Berlin était LA discothèque de l’Europe. Quinze mois après la fermeture des dancefloors du Berghain, du SchwuZ et de la multitude de phares qui illuminaient les nuits queer, le secteur cherche à se réinventer.
La journaliste française Marie Kirschen, rédactrice en chef de la revue lesbienne «Well Well Well», présente avec son essai «Herstory» un concentré en forme d’abécédaire des grands débats du mouvement féministe d’hier et d’aujourd’hui.
Le collectif féministe berlinois Ciocia Basia, fondé en 2014, aide les personnes polonaises à avorter en toute sécurité, gratuitement si besoin. L’activiste queer Maria Owczarz, membre du réseau, a répondu à nos questions.
Végan engagé, l’artiste gay suisse Daniel Hellmann prête sa voix à la cause animale sous les traits de la drag vache Soya the Cow. Son premier album, «Purple Grass», sort ce mois-ci.
L’artiste rom bosnien Mersud Selman a longtemps tu son homosexualité par crainte d’être rejeté. De cette honte est né «Do not spit in my face», expo virtuelle où il fait son coming-out et invite d’autres personnes LGBTQ+ issues des Balkans à briser le silence.
Pour encourager les consommateurs·trices à soutenir des petites entreprises locales et à acheter des produits respectueux de l’environnement, la Berlinoise Laura Méritt a lancé au printemps dernier la boutique en ligne FairToy.
Il y a 30 ans, punks, anars et squatteur/ses prenaient leurs quartiers dans une douzaine d’immeubles promis à la démolition de Berlin-Est. Au coeur de cette utopie éphémère se trouvait le Tuntenhaus, bastion d’une avant-garde gay, rebelle et résolument drag.
Le mois dernier, un squat queer-féministe historique de Berlin, la Liebig34, a été évacué de force. Dans une ville de plus en plus défigurée par la gentrification, cette nouvelle disparition d’un lieu alternatif a causé l’émoi des Berlinois·es et de la communauté LGBT*.
Radicales et subversives, puissamment intersectionnelles, les performances de l’artiste française Rébecca Chaillon explorent ses multiples identités: femme, noire, grosse, lesbienne, queer…
Coup de cœur estival: «Mes ruptures avec Laura Dean» raconte la relation toxique dont tente de se défaire une ado amoureuse d’une fille qui la mène par le bout du nez. Flashant, profond, résolument queer et baigné de soleil californien.
Le lockdown frappe de plein fouet l’infrastructure LGBT* de la capitale allemande. Faute de moyens financiers, certaines adresses incontournables pourraient se retrouver rayées de la carte.
Bien avant la pandémie, cinq icônes de la pop culture gay ont choisi de vivre loin du monde et de ses tracas, cloîtré·e·s entre quatre murs ou dans la douce quiétude de leurs résidences luxueuses…
Avec sa série «LGBT-Free Zones», portraits de personnes queer vivant dans des villes qui se proclament en lutte contre «l’idéologie LGBT», Bart Staszewski a sensibilisé l’opinion internationale sur le climat d’homophobie régnant en Pologne.