L’artiste performeuse française Gaëlle Bourges interviendra ce jeudi 13 juin au MCBA de Lausanne avec une visite-performance au cœur de la grande exposition Surréalisme. Le Grand Jeu. Des «invitées» incarneront les nombreuses artistes femmes de l’exposition. Une proposition artistique, performative et féministe face à l’omniprésence des hommes dans le monde de l’art.
Auteur/autrice : Annabelle Georgen
Paloma, alias Hugo Bardin, grande gagnante de la première saison de Drag Race France, sera de passage à Genève ce samedi 8 juin pour y présenter son spectacle, Paloma au PluriElles. À cette occasion, on lui a soumis cinq icônes féminines étroitement liées à la culture queer.
Douze ans après le succès d’Il n’y a que les chansons de variété qui disent la vérité, adaptation pop de Platonov de Tchekhov, le metteur en scène Alexandre Doublet remet le couvert à Vidy-Lausanne avec une Nouvelle Génération, à savoir une jeune distribution résolument queer et un propos irrigué par les luttes actuelles de la communauté LGBTI. Interview.
Excentrique, provocatrice, visionnaire: la pionnière de l’art-performance a mené une vie romanesque de Berlin à New York, au début du XXe siècle. Cette «artiste sans œuvre» sera racontée par Joana Masó et Éric Fassin le 17 avril à Genève. En attendant cette conférence, les deux chercheur·e·s nous présentent cette fascinante oubliée de l’histoire de l’art.
The queen is back! L’icône drag américaine Sasha Velour fera escale à Genève le 5 avril sur la scène du Théâtre du Léman, avec son tout nouveau spectacle, The Big Reveal Live Show. Présentation d’un phénomène.
Cette année, Les Printemps de Sévelin s’ouvrent sur Atlas Da Boca, pétulant duo pour deux corps trans* de la chorégraphe et danseuse brésilienne Gaya de Medeiros. Interview.
Que l’on soit lesbienne, gai, queer ou hétéro n’y change rien: à Berlin, l’AMÛÛÛR, c’est une licorne. Et elle ne gambade pas sur les applis de rencontre. Les innombrables conversations que j’ai pu avoir avec des Berlinois·e·x·s sur le sujet s’achèvent toujours sur le même triste constat: il n’y a rien de plus merdique que le dating à Berlin.
Avec sa houppette blonde et son éternel outfit serpent-léopard, l’activiste lesbienne berlinoise Mahide Lein ne passe pas inaperçue. À 73 ans, elle promeut le sexe et l’humour comme élixir de jeunesse. Rencontre.
«Il n’y a pas de bar lesbien à Berlin.» Chaque fois que je laisse choir d’un air désolé cette réponse lapidaire à des copines de France ou d’ailleurs qui veulent en savoir plus sur les nuits folles de la communauté LGBTIQ+, c’est la consternation: «Comment? Quoi? C’est une blague? Non mais c’est pas possible! Il n’y a PAS de bar à gouines à Berlin?»
Le plus beau roman de Natalie Clifford Barney est resté inédit pendant plus d’un siècle. Achevé en 1912, L’Adultère ingénue décrit la passion qui lia la célèbre salonnière parisienne à la femme de lettres Élisabeth de Gramont.
Édition post-pandémique décalée d’un an, une myriade d’artistes femmes aux univers extravagants, du merveilleux à gogo et un joyeux soupçon de queerness: voilà ce que réserve la 59e Biennale internationale d’art contemporain de Venise.
Chaque mois, notre correspondante à Berlin Annabelle Georgen nous envoie des nouvelles fraîches et acidulées de la capitale queer européenne. Sans traces de rouge à lèvres.
Littérature lesbienne: notre petite sélection estivale de bouquins à dévorer à la plage, sous un arbre ou au bord de la piscine, entre nouveautés, perles des années passées et grands classiques.
Dans la programmation du Festival du film et forum international sur les droits humains de Genève, une perle: «Nelly et Nadine», qui retrace l’histoire d’amour de deux femmes dans l’enfer des camps de concentration. Rencontre avec son réalisateur, Magnus Gertten.
Touch Isolation, la dernière création du duo formé par le metteur en scène Marcel Schwald et le chorégraphe Chris Leuenberger, clôturera le festival de danse contemporaine Les Printemps de Sévelin. La performance pour trois danseurs traite de l’absence de proximité physique entre les hommes dans la culture américaine. Trois questions à Marcel Schwald.