Interviewé pour la Saint-Valentin, un chanteur ghanéen a imploré Dieu de le rendre homo pour un jour. Une provoc qui n’est pas passée inaperçue dans un pays où l’homosexualité est illégale.
Étiquette : Reggae
Un jeune rappeur d’Allemagne voisine a trouvé le moyen de faire parler de lui. Il reprend une incitation à la violence contre les gays professée par certaines vedettes de Reggae. Et il ne comprend vraiment pas où est le problème.
Star du dancehall jamaïcain, Beenie Man aura les honneurs de l’Open Air de Frauenfeld cet été. Sa présence à l’affiche de l’un des plus gros festivals de Suisse indigne le magazine «Display», qui lance un appel au boycott de l’événement.
Déjà dénoncé comme un «prophète» de l’homophobie lors de précédents passages en Europe, le chanteur jamaïcain Sizzla voit ses dates annulées les unes après les autres.
Réputé comme l’un des pays les plus hostiles aux homos, la Jamaïque a porté au pouvoir Portia Simpson-Miller, une politicienne qui s’est démarquée en défendant ouvertement les droits des LGBT.
Le reggaeman jamaïcain ne se produira pas dans la ville suisse. Le patron du club qui devait l’accueillir a spontanément renoncé au concert.
A la veille du concert genevois de l’artiste jamaïcain, auteur d’appels à la haine des gays, la tentative de dialogue amorcée par les associations LGBT avec l’organisateur a échoué.
L’association gay dénonce la venue à Lausanne d’Elephant Man, un des fers de lance du dancehall homophobe, et réclame l’interdiction d’entrée en Suisse de l’artiste.
Un concert annulé à Bâle, l’autre maintenu à Lausanne, l’activisme déployé contre la venue du chanteur jamaïcain Capleton, début novembre, a relancé la tension entre le mouvement LGBT et la scène reggae. Bilan.
Les organisateurs du concert de l’artiste jamaïcain qui s’est produit samedi à Lausanne dénoncent une «cabale médiatique» de la part de militants gay.
Les organisations LGBT nationales et romandes demandent l’annulation du concert du chanteur jamaïcain Capleton à Lausanne, dénonçant le double langage de l’artiste, qui poursuivrait sur scène ses provocations homophobes.
Initiative d’un label de musique dancehall, la première pride hétéro organisée en marge d’un festival afro-caribéen de New York a battu tous les records de fréquentation en alignant… zéro participant.
Au lendemain du passage en Suisse de Bounty Killer, faut-il laisser un artiste au répertoire homophobe, dénoncé en Jamaïque et ailleurs comme «murder music»? Etat des lieux avec Marc Ismail, journaliste et auteur d’un mémoire d’histoire consacré au reggae.
Contrairement à d’autres artistes de reggae, le chanteur Bounty Killer n’a pas publiquement renoncé à ses appels au meurtre d’homosexuels. Il est attendu le 11 avril à Fribourg.
Après le refus par la Reitschule de Berne de laisser jouer le reggaeman controversé dans ses murs le 24 juin prochain, le D!Club de Lausanne, maintient le concert du 25, où seront distribuées des informations sur la situations des personnes LGBT en Jamaïque.