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Londres veut abolir les lois anti-gays dans le Commonwealth

L'association Kaleidoscope a officiellement été lancée. Son objectif: supprimer les lois coloniales homophobes encore en vigueur dans de nombreux pays de l'ex-empire britannique.

En présence d’Elton John et de George Michael, la création officielle de l’association Kaleidoscope pourrait marquer un tournant important dans la lutte contre l’homophobie à un niveau international. Soutenue par les trois principales figures politiques du pays, le Premier ministre David Cameron, le vice-Premier ministre Nick Clegg et le leader du Parti travailliste Ed Miliband, celle-ci résulte de l’inquiétude croissante quant aux persécutions d’homosexuels qui ont eu lieu dernièrement dans plusieurs pays du Commonwealth of Nations. Parmi les 54 pays membres, 38 Etats considèrent aujourd’hui encore l’homosexualité comme un crime. Et les drames récents, comme le meurtre du militant ougandais David Kato en janvier dernier, montrent qu’il est urgent d’abroger les vielles lois coloniales datant du XIXème siècle et qui justifient aujourd’hui encore ces pratiques.

Afin de faire pression de manière coordonnée sur les gouvernements pour qu’ils changent leur législation, Kaleidoscope entend notamment utiliser le pouvoir des grandes multinationales. D’où le choix de Londres comme siège international, à la fois épicentre du Commonwealth et centre d’affaires. Ce moyen viserait toutefois avant tout les pays les plus développés comme Singapour où l’homosexualité est toujours illégale. Sur le terrain, Kaleidoscope travaillerait avec les acteurs locaux afin de venir renforcer leur combat, avec une priorité mise sur l’Afrique et le Moyen-Orient.

Le fort soutien politique dont l’association bénéficie pourrait encore doper son efficacité. «Dans certains pays, il est consternant de voir comment les gens sont traités – à quel point leurs droits sont foulés aux pieds et eux-mêmes victimes de préjugés, voire de violences», a déclaré mardi David Cameron. «Je veux que le Royaume-Uni soit un phare de la réforme dans le monde», a-t-il également ajouter.