Catégorie : Actualité

Nina Hagen: The Lady is a punk

De passage au Montreux Jazz Festival, Nina Hagen & Leipzig Big Band nous promettent une douce explosion. Potion magique ou élixir d’amour? Mon petit doigt me dit que la Ciccone et la Primadonna échangent des recettes de cocktails bios lorsqu’elles se croisent dans les hôtels. Mais la rencontre entre «Patsy» et Nina n’était peut-être qu’un épisode absolument affabulé? Une chose est sûre, Frau Hagen parle comme elle chante et écrit comme elle parle. Elle nous livre ici ses secrets d’éternelle jouvence.

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Au printemps dernier, on apprenait que l’entreprise américaine Microsoft avait été condamnée par la Commission européenne à payer une amende de 497 millions d’euros pour «abus de position dominante». Non que je m’intéresse particulièrement aux lois de la concurrence sur le marché de l’informatique, mais la formule m’a immédiatement ramenée aux soucis plus terre-à-terre que me cause Bill Gates dans ma vie quotidienne.

Clubbing: les girls attaquent

La Chocha, Princess Rakaï, P’tite Brosss, Fanny, Yauss, Maryem… A Paris, les stars de la nuit se déclinent au féminin. Dans un milieu plombé par la rentabilité et la concurrence, elles réussissent à sauver le clubbing de la morosité et de l’uniformisation. Bruxelles, Genève et Zurich ne sont certes pas Paris, mais là aussi, des filles ont l’énergie pour donner le tempo des nouvelles tendances. Portraits des faiseuses de soirées branchées.

Pacs im Bundeshuus

C’est la lutte finale au Parlement. Après le Conseil national, le Pacs passe devant les fourches conservatrices et très Heidi attitude du Conseil des Etats tout début juin. Avec Blocher dans les parages et des promesses de référendum lancées par les exaltés de la droite extrême, il n’en fallait pas plus pour titiller la curiosité intrinsèque de 360°.

My beautiful Britain

Près de vingt ans après le film «My beautiful laundrette», les Pakistanais homos qui vivent en Grande-Bretagne sont confrontés à un double problème: l’hostilité de leur propre communauté vis-à-vis de leur mode de vie et le soupçon qui pèse, contexte politique oblige, sur les communautés musulmanes.

Hormoz Borbor: l’innocence barbare

Né à Téhéran, Hormoz Borbor arrive en France à l’âge de 10 ans. Adolescent, il est fasciné par les films d’horreur, mais selon lui cette attirance est due à son enfance passée en Iran. Pays natal qu’il a récemment redécouvert et où, dit-il, «la violence quotidienne se lit sur les visages…» A 22 ans, il rêve de faire du cinéma et commence par la photo, dont il vit aujourd’hui. Cet été devrait débuter à Paris le tournage de son premier long métrage: «J’ai rêvé sous l’eau».