Première personne non binaire à gagner le Prix allemand du livre en 2022 avec Livre de sang, Kim de l’Horizon détonne dans le paysage littéraire. Portrait d’un·e auteur·ice suisse aux récits dynamités.
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Dans une tribune du «Boston Globe», la journaliste EJ Graff se penche sur les acronymes «mal fichus» qui désignent notre communauté. «Peut mieux faire», estime-t-elle.
Alors que l’écriture inclusive fait régulièrement débat, les pronoms non-binaires secouent les règles linguistiques et l’actualité un peu plus fort encore.
L’artiste britannique Sam Smith a annoncé sa volonté d’utiliser les pronoms «them», «they» pour se définir. Une démarche qui posera quelques cas de conscience à ses fans francophones.
Un service religieux en polari, langue clandestine utilisée jadis par les homos britanniques, provoque des remous au sein de l’Eglise anglicane.
David Thorpe réalise un documentaire pour raconter pourquoi une voix haut perchée peut être synonyme de mal-être pour les homos et les hétéros.
Sous la pression d’églises chrétiennes, l’institut a décidé que le mot «사랑» s’appliquait à tout, sauf aux gays et lesbiennes.
Trusté par l’extrême droite américaine, le mot est en passe de disparaître totalement du discours majoritaire après un long déclin.
Le géant du web refuse de corriger l’algorithme de son moteur de recherche anglophone, qui fait de «gayest» le synonyme de «worst».
A l’école, dans la littérature ou les catalogues de jouets: le «gender» fait aujourd’hui partie du paysage, en Suède.
Référence du monde hispanophone, l’Académie royale espagnole a mis à jour sa définition du mariage. Les mouvements LGBT ne sont qu’à moitié satisfaits.
Un auditeur est capable de prédire avec exactitude, dans plus de trois quarts des cas, l’orientation sexuelle d’un inconnu rien qu’en écoutant de brefs extraits de sa voix, affirment des chercheurs américains.
L’Université de Cambridge vient d’ouvrir un site destiné à la préservation de 3524 langues qui risquent l’extinction. On y trouve le polari, un parler qui avait cours au sein des cercles gay britanniques jusqu’au milieu du siècle dernier.
Entre «hétéro-langue» et volapük des pissotières, les homos parleraient-ils un dialecte qui leur est propre? Un étudiant en linguistique lausannois a décortiqué la question.