«Crimes de haine»: LGBTQ+ victimes dans une moitié des cas
Malgré une vie sociale au ralenti, une dizaine d'incidents à caractère homophobe ont été relevés depuis janvier par la police municipale de Zurich, laquelle commence tout juste à les comptabiliser.
Après celle du canton de Fribourg, la police de la ville de Zurich a livré un premier aperçu de ses statistiques sur les «crimes de haine». Sur les trois premiers mois de l’année, elle a dénombré une vingtaine de cas, «dont environ la moitié concernaient des homosexuels», a indiqué la porte-parole de la police municipale, Judith Hödl, citée par la NZZ am Sonntag.
«Le nombre de cas non signalés est encore très élevé», réagit Alessandra Widmer, codirectrice de la LOS. Elle ajoute que la plus grande visibilité des personnes queer dans les espaces publics les rend en même temps plus vulnérables. Après plusieurs agressions homophobes médiatisées en 2019-2020, la Ville s’apprête par ailleurs à créer en outil en ligne pour signaler les situations de harcèlement et d’agressions nocturnes.