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La prof controversée renonce à son cours

La prof controversée renonce à son cours

Le rectorat de l'Uni de Fribourg n'a pas trouvé d'éléments concluants quant aux accusations de propos homophobes visant une enseignante d'éthique sexuelle chrétienne. Elle est néanmoins écartée afin de «ramener le calme».

L’enseignante de théologie dont les propos en cours avaient provoqué un tollé a quitté l’Université de Fribourg. Ce départ s’est fait d’un «commun accord» entre l’intéressée et le rectorat, qui déplore l’«agressivité sur les réseaux sociaux» dont elle aurait fait l’objet. Selon les autorités académiques, cette situation ne permet pas à la chargée de cours de poursuivre son activité, rapporte «La Liberté». Néanmoins, la faculté n’a pas exclu de collaborer de nouveau avec cette enseignante d’origine américaine – dans d’autres domaines – à l’avenir.

De fait, après avoir entendu des étudiant·e·s et auditionné la chargée de cours elle-même, les autorités académiques se sont dites incapables de confirmer la teneur homophobe des cours d’éthique sexuelle chrétienne donnés par l’enseignante en 2017. Ces cours devaient reprendre à la rentrée dernière, avant d’être suspendus. Un témoin anonyme avait révélé dans le magazine estudiantin «Spectrum» que l’enseignante avait, entre autres, parlé des personnes intersexes comme d’«un échec de la nature», expliqué l’homosexualité par des «traumatismes d’enfance» ou encore vanté auprès de ses élèves les thérapies de conversion.

Manif vs pétition
Le 8 octobre, à la suite de l’article de «Spectrum», une manifestation avait rassemblé une centaine de personnes à l’appel de l’association des étudiant·e·s LGBTQIA+ LAGO réclamant le départ de la chargée de cours. Cette dernière a, par ailleurs, été soutenue par une pétition pour la «liberté d’expression», dénonçant une «doxa sur la morale sexuelle» et des «méthodes dignes des pires régimes totalitaires». Ce texte, où l’on reconnaît les arguments des partisans du «non» à la votation du 9 février sur l’extension de la norme pénale antiraciste, a circulé dans les milieux d’extrême droite et recueilli 424 signatures.