Saint-Genis-Pouilly
#Théâtre

Le Songe d’une nuit d’été

mar 19 novembre, 20:30
Lausanne

Drag Race France Live

sam 2 novembre, 18:30
Lausanne

Marché de No-iel

dim 8 décembre, 14:00

Un Monsieur Propre républicain dans de sales draps

Au moment de se lancer en politique, un superflic de l'Arizona se retrouve au coeur d'un scandale. Champion de la lutte contre l'immigration illégale, Le shérif Paul Babeu aurait menacé son ex-amant d'expulsion.

Avec son allure macho, le shérif Paul Babeu passe pour un dur. Surtout avec les immigrés clandestins. Cette réputation lui vaut une certaine popularité dans son Etat de l’Arizona, frontalier du Mexique, où il convoite un siège au parlement sous la bannière républicaine. Mais ces débuts en politique semblent compromis après un article du «Phoenix New Times». Cet hebdomadaire alternatif a publié des photos, fournies par José, son ex-partenaire, du superflic en sous-vêtements, issues de son profil sur un site de rencontres gay. Il a aussi présenté des photos intimes de lui-même et de Babeu.

Le policier a d’abord nié en bloc, avant d’admettre qu’il était bien gay. Il continue toutefois de nier avoir menacé son ancien ami. Le jeune Mexicain de 34 ans s’occupait notamment du compte Twitter du candidat Babeu. D’après ce dernier, il aurait commencé à l’utiliser pour poster des commentaires diffamatoires. Son avocat aurait alors simplement mis en garde José que le fait de révéler l’homosexualité du shérif risquait de mettre en évidence son séjour illégal sur le territoire américain. L’avocate du jeune homme affirme, elle, qu’il s’agissait d’une tentative d’intimidation, le visa de José étant encore valable.

«Principes conservateurs»
L’écho donné au scandale a poussé Paul Babeu à démissionner de son poste au sein du comité de soutien à Mitt Romney, candidat aux primaires républicaines. Parlant de lui à la 3e personne, il a dénoncé une attaque contre «un shérif qui défend des principes conservateurs et fait respecter la loi.» Un rival de Babeu au sein du Parti républicain a dénoncé la naïveté du policier dans la publication de photos intimes. Il a publiquement douté de sa capacité à se faire élire, en août prochain, dans un district très conservateur.