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Règlement de compte chez les Village People

Tentant un énième comeback, l’ex-leader du groupe mythique révèle que YMCA n’est devenu un hymne gay qu’à son corps défendant.

Il était le flic dans le groupe des six Américains qui eurent leur heure de gloire à la fin des années 70. A 56 ans, l’ex-chanteur et parolier des Village People Victor Willis vide son sac dans un livre à paraître l’an prochain aux Etats-Unis, et surtout en prélude à un comeback fracassant. A cette occasion on apprend avec stupeur que le parolier de YMCA n’avait jamais au grand jamais eu l’intention d’entrelarder son texte de sous-entendus homos. Et son attachée de presse de supplier la presse canadienne, qui relate l’affaire, de la croire: «Quand Victor Willis a écrit sur les YMCA (auberges de jeunesse non-mixtes) et comment on s’y amuse, il faisait référence à un fun purement hétéro.» Ce sont les producteurs français du groupe qui, flairant le filon gay, auraient incité le parolier à davantage de clins d’œil gay dans les titres suivants du groupe, dont In the Navy et Go West. A l’époque Willis avait jugé cette orientation «consternante».

Bénéficiaire de royalties sur les plus grand tubes du groupe, mais aussi sur plusieurs hymnes disco dont I Love America de Patrick Juvet, dont il avait également composé les paroles, Willis a quitté les Village People en 1980. Enchaînant les échecs, il n’a guère plus fait entendre parler de lui que pour des affaires de drogue, tandis que le reste du groupe, doté d’un nouveau leader, continue de tourner à travers le monde.