Le parti populiste avait combattu l’extension de la norme antiraciste à l’orientation sexuelle, le voici aujourd’hui qui vire de bord et défend une sévérité accrue face aux «crimes de haine» homophobes.
Catégorie : Suisse
Un quatuor de mineurs a été déféré devant la justice pour avoir tabassé un couple gay, la nuit de la Saint-Sylvestre à Zurich.
Le Conseil des États a rejeté hier la motion demandant que les forces de l’ordre suisses recensent les crimes haineux fondés notamment sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Le Conseil fédéral plaide pour d’autres méthodes.
Wil (SG) et Balsthal (SO) sont interpellées sur leur partenariat avec Dobrzén Wielki et Supraśl, localités figurant sur l’«Atlas de haine» dressé par des militants LGBT polonais.
Familles arc-en-ciel salue la prise de position de l’institution, à trois semaines du débat au Conseil national sur l’ouverture du mariage aux couples de même sexe.
Un Irakien, père d’un ado ayant échappé de peu à la mort l’automne passé, avance que son fils est un «menteur» qui s’est infligé lui-même ses graves blessures. Sa demande de remise en liberté a été balayée.
Des clients du club gay Heaven ont été attaqués par un groupe de jeunes dans la nuit de samedi à dimanche. Un mineur de 15 ans a été arrêté.
La Suisse latine a plébiscité le «oui» à l’extension de la norme pénale, qui a triomphé hier dans les urnes, même dans les cantons catholiques qui s’étaient montrés très réticents face au partenariat enregistré il y a quinze ans.
Les débats se sont focalisés sur la portée des «discours de haine» et leur rôle dans les agressions homophobes, lors de cette dernière semaine de campagne sur l’extension de la norme pénale antiraciste à l’orientation sexuelle.
Pinkwashing caféiné, mariage et sondages se sont invités dans l’avant-dernière semaine de campagne pour l’extension de la norme pénale, cette semaine.
Fait inhabituel en Suisse, une publicité pour une marque s’immisce dans une campagne de votations, en l’occurrence celle du 9 février sur l’extension de la norme pénale antiraciste.
À quinze jours du vote tant attendu sur l’extension de la norme pénale antiraciste à l’orientation sexuelle, les partisans du «non» le 9 février semblent patiner dans leurs contradictions ou se terrer dans le silence.
Plus qu’un mois avant les votations capitales sur l’extension de la norme pénale antiraciste à l’homophobie. Kiss-in, tracts et vidéo-choc: les comités et leurs bénévoles ne relâchent pas la pression.
Le rectorat de l’Uni de Fribourg n’a pas trouvé d’éléments concluants quant aux accusations de propos homophobes visant une enseignante d’éthique sexuelle chrétienne. Elle est néanmoins écartée afin de «ramener le calme».
Le président du parti, Gerhard Pfister, a annoncé l’abandon du texte qui proposait une définition strictement hétérosexuelle du mariage. Rejeté en 2016 lors d’une votation ensuite invalidée, il aurait dû faire l’objet d’un nouveau scrutin.