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Le transformisme virtuel affole les parents

Lancé le mois dernier, le site my-queen.com propose aux internautes – y compris aux plus jeunes – de customiser leur drag queen.

Une association de parents britanniques est partie en croisade contre un nouveau réseau social autour du transformisme, lancé le mois dernier. Sur un mode satirique, my-queen.com permet aux joueurs de travestir leur avatar, de lui acheter des accessoires, ou une coupe de champagne dans un lounge, ou encore de les faire participer à des concours de drag-queen. Le tout contre une poignée de «pink pounds» que les utilisateurs peuvent acquérir contre monnaie sonnante et trébuchante.

Inoffensif?
Hormis un tchat en ligne, le site est librement accessible aux mineurs. Indignés, l’association Parentkind reproche aux exploitants du site de «mettre les jeunes enfants dans un esprit où les opérations de changement de sexe, le travestissement ou l’homosexualité seraient normaux», des accusations relayées par la presse populaire anglaise. La société londonienne Blouzar balaie ces attaques. My-queen.com est un «divertissement inoffensif, qui apprend juste la vraie vie», explique l’un de ses responsables sur le site gay Pinknews.
Ce nouveau site est une déclinaison queer de la plateforme «Ma Bimbo», créée par des développeurs français, où des avatars féminins pouvaient, notamment, commander des pilules amaigrissantes et des opérations de chirurgie esthétique pour leur avatar. L’engouement qu’il avait suscité chez les jeunes adolescentes – pas toujours conscientes du caractère satirique du jeu – avait déjà provoqué de vives controverses.