Sion

Lancement de la Pride 2024

sam 20 avril, 21:00
Lausanne

Guinguette Queer

dim 5 mai, 15:00
Lausanne

Grande rencontre des parentalités queers

sam 27 avril - dim 28 avril
Genève
#Musique

Billie Bird

ven 26 avril, 20:30

L'antiféminisme tient salon

Un ex-politicien d'extrême droite se recycle dans la lutte contre l'égalité des sexes. Le premier «meeting international» de son organisation, samedi à Zurich, promet d'être chahuté.

Samedi se tient dans un restaurant du quartier zurichois d’Uitikon un bien curieux rassemblement. Une centaine de délégués, dont trente femmes, sont attendus pour participer au «Premier meeting international antiféministe». Le mouvement a été créé ce printemps par un ancien de l’UDC lucernoise et du Parti des liberté (ex-Parti des automobilistes, extrême droite), René Kuhn. Son cheval de bataille, le droit des pères divorcés face à l’idéologie «totalitaire», selon lui, des organisations féministes. Un combat qu’il mène, explique-t-il, «au nom des droits fondamentaux, de la dignité humaine, de la démocratie et des l’Etat de droit». Rien que ça.

Politicien à casseroles multiples (notamment une affaire de réseau de prostitution à la fin des années 90 pour laquelle il avait été appelé à comparaître), Kuhn s’était illustré en 2009 en traitant les femmes suisses d’«épouvantails à moineaux». Celles-ci auraient intérêt, d’après lui, à s’inspirer des femmes d’Europe de l’Est (et de la sienne en particulier) pour se maquiller et s’habiller.

Gentiment poussé hors de l’UDC, le chauve quadragénaire milite désormais à plein temps contre le féminisme. Toutefois son organisation fait figure de pestiférée: le restaurant initialement réservé pour le meeting international a refusé de l’accueillir quand il a appris de quoi il s’agissait. Idem pour la Banque cantonale de Zurich, qui a refusé d’ouvrir un compte, a rapporté Le Matin. Autant de preuves d’un «complot féministe», d’après lui. Et ce n’est pas fini: les autonomes d’extrême gauche risquent de chahuter le raout des mâles révoltés. Des graffiti appelant à une contre-manif et des flyers ont été distribués, qui promettent un samedi soir agité aux antiféministes.

3 thoughts on “L'antiféminisme tient salon

  1. De toute évidence sa position est légitime, qui défend le droit des mères?
    le féminisme tend vers une indifférenciation des sexes d’où les dérives que nous connaissons en droit de la famille.Le respect de l’identité et de la fonction de chacun des sexes sont les repères fondamentaux d’une société.Quand le féminisme parle de l’enfant et de l’intérêt qu’il trouve à ne plus savoir faire la différence entre un homme, une femme, un père, une mère?
    Les droits des mères sont au plus mal au niveau international.Elles se font lyncher dans les tribunaux lorsqu’elles osent s’opposer aux idéologies qui prône un partage égalitaire des enfants .Société individualiste où mènes tu tes enfants?Ils doivent se taire et n’auront qu’a comprendre et s’adapter!L’égalité entre homme et femme, la parité, le partage équitable nous mène sur des chemins boueux où chacun se perd.Le féminisme ne peut plus nier qu’une femme est aussi une maman et que l’émancipation de le femme ne passera pas par l’annulation de ce droit, cette empreinte naturel.

  2. j’invite ce mr kuhn a visiter un des pays arabes ou musulmans pour mieux comprendre la vie
    car en suisse je crois les cours de vie sont superficiels..
    il faut voir comment les femmes vivent sans dignite’…sans respect…comment les femmes divorces ou veuves ce trainent dans les rue , se prostituent ou demandent la charite’ pour vivre …seul les feministes ont change’ qlq lois pour que ces femmes ne soient pas regete’ dans les rues…
    le pauvre suisse avec sa tete chauve et son restaurant et ses 30 femmes qui le soutient…!

  3. Certains d’hommes ayant épousé une femme de l’Est , les définissent comme « femmes sérieuses , honnêtes , pas superficielles » , contrairement aux femmes suisses (selon eux).
    Il est pourtant assez facile de constater que la majorité de ces hommes ont délibérément importé leur femme par des agences recrutant des femmes de l’Est en demande d’une vie plus confortable.
    Ceci est tout simplement ni plus ni moins qu’un contrat de prostitution à long terme.
    Je doute que ce personnage , étonnement membre de l’UDC , et paradoxalement critiquant les femmes Suisses et vantant les femmes de l’Est (faciles à entretenir) , soit vraiment apprécié par la majorité de son parti.

Comments are closed.