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Chasse aux sorcières au sein de l'extrême droite catalane

Deux élus, un gay et une femme fiancée avec un Camerounais, ont claqué la porte du PxC. Ils affirment avoir subi des pressions au sein de cette formation xénophobe en plein essor.

C’est le petit parti qui a le vent en poupe, en ce moment en Catalogne. Le PxC, Plateforme pour la Catalogne, un parti autonomiste d’extrême droite qui fait de la lutte contre les immigrés sa priorité absolue, a subi coup sur coup deux sérieux revers. Deux de ses élus municipaux dans son fief de Salt (près de Gérone) ont démissionné en moins de 24 heures et rejoint les rangs du parti de droite CiU. Le dernier en date s’appelle Carles Bonet. «Je m’en vais avant qu’ils me mettent dehors», a-t-il expliqué aux médias. Bonet a confié que son homosexualité «ne plaisait pas» au parti, et moins encore le fait que son partenaire est originaire de République dominicaine. Il a été accusé, en outre, de ne pas être «assez radical avec la question de l’immigration.» C’est à des reproches similaires que s’est exposée la municipale Juana Dolores Martínez, fiancée à un Camerounais que ses camarades de parti disaient être sans papiers. Elle a claqué la porte du PxC en accusant la formation de dérive «nazi».

Des «infiltrés»
D’après le leader de la Plateforme Josep Anglada, ces défections sont le résultat d’une machination ourdie par les principaux partis de Catalogne. Créé en 2002, le PxC a connu un essor spectaculaire ces huit dernières années au niveau municipal. S’il est encore absent du Parlement régional (2% des voix aux élections de 2010), il a remporté des succès importants dans certaines villes à forte population étrangère, notamment 14% aux municipales de Salt, en mai dernier. Une croissance trop rapide, selon son état-major, qui réclame aujourd’hui de nettoyer les «infiltrés» de ses rangs.