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«Monster» décroche la Queer Palm

«Monster» décroche la Queer Palm

Le jury présidé par l’acteur et réalisateur américain John Cameron Mitchell a récompensé le film du Japonais Hirokazu Kore-Eda.

Succédant à Joyland, du Pakistanais Saim Sadiq, ce long métrage du grand réalisateur nippon, qui brigue une deuxième Palme d’or après celle obtenue pour Une affaire de famille en 2018 raconte l’histoire de Minato, un jeune garçon dont le comportement paraît de plus en plus bizarre. Il semble qu’un de ses professeurs soit responsable des problèmes qui le bouleversent.

Inquiète, sa mère qui l’élève seul depuis la mort de son père, décide de se rendre à l’école pour en savoir davantage. Mais la vérité se révèle plus complexe au fur et à mesure du déroulement de l’enquête. Et ce qui commence comme un drame sur le harcèlement scolaire, montré à travers les yeux de la maman, du professeur et de Minato, évolue vers une relation très étroite, voire amoureuse avec un autre élève. Elle fait un peu penser à celle qu’évoquait Lukas Dhont dans Close.

Hirokazu Kore-Eda, qui sait comme personne filmer l’enfance, ne nous emporte pourtant pas autant dans Monster que dans ses œuvres précédentes. Il a même tendance à nous perdre dans une structure narrative tenant du puzzle, au fil d’une intrigue parfois inutilement tarabiscotée. Mais cela reste évidemment un bon film.

La Queer Palm qui, rappelons-le, a été créée en 2010 pour récompenser des films traitant de thématiques LGBT, queer ou féministes, toutes sections confondues, décerne également son prix à un court métrage. Il est allé cette année à Bolero, du Français Nans-Laborde Jourdàa.