Lilit Martirosyan a été la première trans à prendre la parole – ou plutôt à s’en emparer – au Parlement arménien, l’an dernier. Elle a ainsi provoqué un scandale dans ce petit pays du Caucase, où les questions LGBT sont vues comme un affront aux valeurs nationales.
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Improvisé au nez et à la barbe de groupes radicaux violents, un défilé LGBTQ+ devant le Ministère de l’intérieur a clos une première Pride de Géorgie mouvementée.
Dans une Géorgie tiraillée entre nationalisme religieux et aspiration à un développement démocratique, la Tbilisi Pride prévue du 18 au 23 juin a mis le pays en ébullition. Récit d’une semaine de polémiques, d’enthousiasmes et de courage, symbole de la mutation en marche aux confins de l’Europe.
Cible de menaces de l’extrême droite en raison de son engagement pour l’égalité, le footballeur Guram Kashia a été accueilli par des drapeaux arc-en-ciel… aussitôt confisqués par la police.
Une centaine de personnes auraient été prises dans des rafles, accompagnées de violences, visant des personnes gay et transgenres en Azerbaïdjan. Les autorités parlent d’opérations contre la prostitution.
La police pourchasserait des homosexuels présumés dans la république russe du Caucase. Le pouvoir à Grozny dément: «Vous ne pouvez pas détenir des personnes qui n’existent pas chez nous.»
Une pétition a été lancée en soutien aux homos, bi et trans dans la république des bords de la mer Caspienne, dans un climat d’atteintes aux droits humains de plus en plus préoccupant.
Passé inaperçu dans les rues de la capitale azerbaïdjanaise, les images d’une «pride» organisée par une poignée de gays enflamme le web.
Un texte inspiré des dispositions russe contre les «relations sexuelles non traditionnelles» a été brièvement présenté par les forces de police, avant d’être retiré. Un inquiétant ballon d’essai pour la communauté LGBT du pays caucasien.
Pour la deuxième année consécutive, les mouvements LGBT ont tenté de défiler à Tbilisi. Une énorme foule prête à en découdre les attendaient. Bilan: au moins 17 blessés.
Le concours aura lieu cette semaine en Azerbaïdjan. Ce pays peu démocratique suscite la polémique. Ce n’est pas le premier scandale qui agite un rendez-vous kitsch devenu culte.
Au début du mois, un club gay-friendly d’Erevan était détruit par une bombe incendiaire. Des députés sont venus au secours de deux suspects arrêtés après l’attaque.
Sept ans après sa création, la Journée mondiale contre l’homophobie a marqué un tournant en Albanie, en Géorgie et en Birmanie. Même si les défilés n’ont pu se dérouler comme prévu.
Alors que l’Azerbaïdjan se prépare au mégashow télévisuel, du 22 au 26 mai, son voisin du sud s’enflamme contre une gay pride imaginaire et un concours «vendu à Israël».
Attaqué dans les médias, Bakou réplique aux accusations d’homophobie, à cinq mois de l’Eurovision. Quitte à trahir une certaine nervosité à ce sujet.