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Grindr a désormais un petit frère hétéro

L'application censée avoir révolutionné les rencontres gay aux Etats-Unis débarque en version straight – et plus soft. Mais les observateurs promettent à Blendr un flop.

On dit qu’elle aurait fait exploser le nombre de partenaires sexuels des gay américains et vidé les lieux de rencontres homosexuelles, l’application de drague gay par cartographie Grindr vient de lancer sa contrepartie hétéro. Attendu depuis plus de six mois, le logiciel Blendr (jeu de mot sur «blender», «mixeur») a été présenté hier par le créateur du service, Joel Simkhai. Une nouvelle dont se sont fait l’écho les principaux médias américains.

Le jeune développeur israélien a précisé que Blendr n’était pas destiné qu’aux mobinautes en quête de relations éphémères ou romantiques. «Même si vous êtes marié et cherchez un partenaire de poker, vous pouvez trouver des correspondants», a-t-il expliqué au «New York Times» (via). Il y voit un complément indispensable aux grands réseaux sociaux. «Facebook est excellent pour rester connecté avec des personnes que vous connaissez déjà, mais comment faire pour en rencontrer de nouvelles?», a-t-il ajouté au Daily Beast.

Club de tricot
Ce business plan a été accueilli avec scepticisme. Le site de «The Atlantic», par exemple, ironise sur la perspective de voir Blendr se transformer en club de tricot. Grindr, note-t-il, est déjà apprécié des hétéros «pour son côté sexy. Vous n’allez pas forcément rencontrer quelqu’un pour coucher, mais éventuellement pour tchatter ou pour voir sa photo torse nu. Même les filles le font.» Et Blendr arrive déjà bien tard pour rallier les amateurs hétéro de sexe rapide. D’autres services occupent déjà le terrain de la géolocalisation.

Véritable phénomène sur les scènes gay des grandes villes anglosaxonnes, Grindr aurait rassemblé en deux ans quelque 2,6 millions d’utilisateurs dans 192 pays. A côté, le leader européen Gayromeo, et ses 1,2 millions d’utilisateurs rassemblés en neuf ans, fait pâle figure. Il faut dire que le site basé à Amsterdam n’a pas totalement réussi sa conversion au nouveaux supports tels que les smartphones et les tablettes.