Le pape, la capote et les escort-boys
Le revirement du pape sur la question de la prévention du VIH est accueilli avec un mélange de soulagement et d'incrédulité. Mais quelle mouche a donc piqué Benoît XVI?
«Avec l’âge et les épreuves, Joseph Ratzinger pourrait être devenu plus humain. Qui sait?» Ainsi le site catholique contestataire français Golias réagissait-il aux dernières déclarations de Benoît XVI, selon lesquelles le port du préservatif serait donc «acceptable dans certains cas».
Cet assouplissement du souverain pontife sur la question de la prévention du sida est survenu comme une immense surprise ce weekend, à la faveur de la publication d’extraits du livre d’entretiens «Lumière du mode», à paraître demain en Allemagne et en Italie.
Pas de volte-face
Après les déclarations papales de 2009 sur le préservatif «aggravant» la pandémie en Afrique, qui avaient suscité un large tollé, cette nouvelle prise de position a été immédiatement tempérée par un porte-parole du Vatican, qui a précisé que ces propos ne constituaient pas une volte-face et que le préservatif n’était en rien une «solution» à la pandémie.
Si ces propos ont été accueillis positivement par les acteurs institutionnels chargés de la lutte contre le virus, tels que l’Onusida, d’autres organisations se sont montrées plus critiques, évoquant la position intenable de l’Eglise catholique sur le sujet. Pour Act Up Paris, le Pape doit renoncer aux politiques d’abstinence et de fidélité, «des échecs directement responsables de la mort et de la contamination de centaine de millier de personnes.»
Une pensée pour les gigolos
D’autres ironisent sur le fait que le souverain pontife ait pris comme exemple, curieusement, la prostitution masculine pour illustrer les cas où la sexualité «pose un réel danger à la vie d’autrui», pour citer le commentaire officiel du Vatican. Comme le souligne malicieusement le blog américain queerty.com, «la grande révélation, ici, c’est que le pape ait une pensée pour les gigolos et pour ce qu’ils font avec leur queue.»
Reste que Benoît XVI a ouvert une brèche en reconnaissant les capotes comme un moyen valable de protection face au sida, alors que de nombreux responsables ecclésiastiques se plaisent à les qualifier de «peu sûres», comme récemment l’évêché de Coire, suite à une distribution de préservatifs organisée par la paroisse de Lucerne.
Peu importe ce que dit le pape, ces propos ne servent à rien d’autre qu’à une tentative du Vatican de redorer son blason. N’écoutez pas ces mensonges. L’Eglise est contre toutes jouissances sexuelles et résume purement la sexualité à la reproduction, sans prendre en compte toute la sensualité qui est à la base de notre entité corporelle.
Vous savez tous parfaitement que depuis plus de deux millénaires, l’Eglise réprime la sexualité en acte comme en parole et surtout celle des homosexuels, tout comme le fait l’Islam et le Judaïsme. Il est temps maintenant de mettre un terme aux valeurs des religions monothéistes et de faire de notre intégrité corporelle et de notre sexualité LA VRAIE VALEUR, que nous soyons hétéros, homos, bi ou trans. Vénérons la Nature, pas Dieu.
C’est ridicule cet article ! Vous êtes tous responsable de l’apparition du SIDA dans le Monde. le SIDA à été inventé inconstamment dans les laboratoires de rechercher; c’est juste une combinaison de différents virus qui a donné naissance au VIH. L’utilisation du préservatif ne peut en aucun cas résoudre le fléau. Seul l’abstinence ou la fidélité peut nous sauver. Si quelqu’un est nymphomane il peut recourir au préservatif.