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Violence antigay: branle-bas à Amsterdam

Soucieuse de préserver la réputation gay-friendly de la ville, la Police hollandaise prend des mesures pour tenter d'endiguer une recrudescence d’attaques touchant la communauté.

Réagissant à une augmentation des attaques homophobes, la police d’Amsterdam a annoncé avoir mis sur pied une unité de police «Pink in Blue», composée d’officiers lesbiennes et gay. Afin de favoriser l’accès à la police de victimes de violence, certains des officiers arpentent désormais les quartiers gay de la ville en uniforme spécial…. en cuir ou latex. Par ailleurs, des membres de cette unité infiltreraient des groupes de suspects.

Selon un sondage conduit sur la scène amsteldamoise, plus de la moitié des gays déclarent se sentir de moins en moins en sécurité. A cet égard, la principale organisation gay locale, le COC, a réclamé la délimitation de secteurs gay dans la capitale, d’où certains individus connus pour leur homophobie pourraient être exclus – une position rejetée par bon nombre d’observateurs, puisqu’elle reviendrait à créer des ghettos sécurisés à l’intérieur de la ville.

«Jeunes immigrants» Aux Pays-Bas comme en Allemagne, ce sont les jeunes d’origine nord-africaine ou turque qui sont régulièrement montrés du doigt comme responsables de la recrudescence de violence antigay. Répondant à Radio Netherlands, l’écrivain néerlandais d’origine soudanaise Rauf Moussad a expliqué que «les jeunes immigrants musulmans qui se sentiraient de plus en plus exclus de la société néerlandaise dirigent leur colère sur les homosexuels comme autant de symboles de la culture occidentale.» En outre, selon lui, les gays d’origine immigrée serait parmi les premières victimes de ces attaques.