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En attendant la loi nationale, la Campanie légifère contre l’homophobie et la transphobie

En attendant la loi nationale, la Campanie légifère contre l’homophobie et la transphobie
Photo: Antinoo Arcigay Napoli

Le Parlement régional de Naples a voté à la quasi-unanimité un texte protégeant les citoyens LGBTQ+. Un signal positif de plus alors que le parlement italien tergiverse.

«C’est une journée historique, une victoire pour tous et pour nos associations», s’est réjoui le président d’Antinoo Arcigay Napoli. Antonello Sannino saluait mercredi le vote à la quasi unanimité d’une loi contre l’homophobie et la transphobie par le Conseil régional de Campanie, l’une des régions les plus peuplées d’Italie. C’est la sixième à se doter d’un tel dispositif, après la Sicile en 2015 et jusqu’à l’Émilie Romagne l’an dernier.

La loi, supplément à un texte contre les violences sexistes et domestiques, prévoit notamment la création d’un observatoire régional contre l’homophobie et la transphobie. L’Arcigay locale avait récolté 2400 signatures en sa faveur, rapporte Gay.it.

«Les régions restent une institution essentielle dans la construction des parcours culturels et de politiques visant à respecter les différences et protéger ceux qui souffrent de discrimination et de violence», a rappelé Monica Cirinnà, députée à l’origine des unions civiles pour toutes.

Débat national

Ce signal positif en provenance de Naples intervient alors que le débat sur la loi nationale contre l’homophobie et la transphobie reste tendu. Le vote à la Chambre des députés a été renvoyé en septembre.

La loi portée par le député du Parti démocrate Alessandro Zan comprend une modification du Code pénal ajoutant l’orientation sexuelle, mais aussi l’identité de genre, aux motifs des délits de haine reconnus dans la loi. Cela aura notamment pour implication de mettre à la charge de l’État l’assistance juridique des victimes.

L’opposition de droite, de concert avec l’Église catholique, tente de faire obstruction. Elle dénonce une atteinte à la liberté d’opinion et une loi «dictatoriale».

Alliés au sein du gouvernement, le Mouvement 5 étoiles (populiste anti-élites) et le Parti démocrate (centre gauche) sont toutefois majoritaires dans les deux Chambres, ce qui permet d’espérer l’adoption de la loi Zan. À condition que les débats ne s’éternisent pas.