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Un Parti Démocrate « gay friendly »

La Convention du Parti Démocrate qui se tiendra à la fin du mois d’août devra définir la plateforme législative qui accompagnera Barack Obama aux élections présidentielles du mois de novembre. Plusieurs éléments « gay friendly » figurent au programme.

Tous les observateurs éclairés en conviennent, l’homosexualité et particulièrement la légalisation des mariages entre personnes du même sexe ne constituera pas un sujet de campagne, bien au contraire (sauf en Californie où les électeurs seront appelés à se prononcer sur la légalisation en même temps que les présidentielles voir 360°). Chaque camp politique a tout à redouter d’une évocation d’un thème délicat pour les uns et racoleur pour les autres.

Les démocrates éviteront de s’aliéner les majorités de l’électorat noir et hispanique, farouchement opposées au mariage homosexuel. Quant aux républicains, ils s’abstiendront sans doute cette fois-ci de brandir le spectre des « menaces sur les fondements moraux de la société américaine » afin de détourner l’attention des électeurs des choix qui leur sont reprochés, après huit années de pouvoir.

Le citoyen américain attend des explications sérieuses sur des problèmes ayant trait à la politique extérieure et notamment l’engagement militaire en Irak, ainsi qu’un débat sérieux sur la crise économique et le fort ralentissement qui frappe de plein fouet les USA.

Mais les enjeux de la communauté homosexuelle n’en sont pas pour autant exclus. Pour Joe Solmonese, président de Human Right Campaign (HRC), une importante association LGBT américaine, la Convention démocrate est sur le point d’adopter une série de mesures largement favorables aux intérêts des homosexuels : aggravation des peines pour crimes de haine, fin de la politique du Don’t Ask, Don’t Tell (ne pas demander, ne pas dire) dans l’armée, abolition des mesures restreignant le mariage aux seuls couples hétéros, politique luttant contre la discrimination à l’emploi, etc. « Cette plateforme répond à beaucoup des critiques de notre communauté. »

Barack Obama avait déjà lancé un clin d’œil en direction des LGBT en début de mois.
Dans un courrier au Family Equality Council qui avait interrogé les deux candidats sur ce sujet, il s’était prononcé sans ambiguïté en faveur de l’adoption d’enfants par les couples lesbiens et gays, alors que John McCain n’a même pas pris la peine de répondre. Il faut dire que le candidat républicain avait fait part de son opposition à toute avancée dans ce sens dans une interview au « New York Times » le 13 juillet dernier.