Une Saint-Valentin pas comme les autres en Italie
A la veille de la fête des amoureux, la municipalité de la troisième ville d'Italie a voté la création d'un registre des unions civiles ouvertes à tous les couples, hétéros ou homos. Le signe d'un élan nouveau pour les LGBT transalpins.
«Nous sommes en train d’écrire une page d’histoire», a déclaré le maire Luigi de Magistris après l’approbation par le Conseil municipal, lundi, de l’ouverture d’un registre des unions civiles. Une mesure appréciable dans l’un des derniers pays d’Europe occidentale qui ne reconnaît pas les couples de même sexe. Milan, qui comme Naples est passée à gauche lors des dernières élections municipales, s’apprête elle aussi à mettre en place un tel registre. Paolo Patanè, président de la plus importante association gay transalpine, Arcigay, a salué la décision, comme un signe que «la politique réelle recommence à bouger, après vingt ans de blocage berlusconien».
Du côté de Brescia, dans le nord de la Péninsule, la section locale d’Arcigay a saisi l’occasion de la Saint-Valentin pour présenter sa vidéo «Ti sposerò». Une manière de défendre la «diversité des familles» sous la forme d’un court-métrage très touchant, réalisé sur une musique de Jovanotti.
