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Fumeuse de clopinettes

Je ne fume plus, je vapote. Comment une cigarette électronique a changé ma vie.

J’aime fumer. C’est pas tendance, mais j’aime fumer. Je n’ai d’ailleurs jamais essayé d’arrêter de fumer. Aucune démarche, pas la moindre tentative. Rien, niet, nada même pour la Saint Sylvestre. Il fut un temps où je fumais en avion, en train, au lit, au bureau, au restaurant, sous le nez des enfants et chez ma grand-mère alors quand les interdictions ont commencé à pleuvoir, j’ai râlé comme un putois, l’état ayant aseptisé la société bien malgré moi, mais au bout du compte je me suis adaptée. Vite une clope sur le quai de la gare. Hop, je m’en grille une autre en changeant de bus. Voler un instant pour éviter une éventuelle frustration, c’est pas une vie. Résultat: deux bons paquets par jours, soit plus de 7000 francs par an. L’affaire a commencé à mal tourner avec des problèmes de dents récurrents. Mais impossible de prendre de bonnes résolutions. Du coup, je me suis procurée sur Internet une «E-Cigarette». Mais ses relents épouvantables de plastique m’ont immédiatement donné envie de renouer avec mon vice favori. Cet échec cuisant m’a aussi démontré combien j’appréciais les volutes du tabac et combien je manquais de volonté. C’est dire si mon cas était désespéré.

Le salut vient de Chine
Et puis, récemment, je tombe sur un sujet de France 2 qui décrit une nouvelle cigarette électronique de la marque Clopinette. Dans le reportage, un pneumologue affirmait que si les 17 millions de fumeurs français choisissaient la vapeur, il n’y aurait pas 65 000 morts par an, mais 65. Ça laisse songeur… Au point, que de passage à Lyon, je repère cette enseigne où je me procure l’objet: une batterie (rechargeable via une prise USB ou secteur), un atomiseur, et une cartouche (E-Liquide). Le kit me coute 70 euros tandis que le liquide au goût d’une blonde me revient à 5,90 euros, un flacon représentant une cartouche et demi de vraies sèches. Ne reste plus qu’à tester. Et là … miracle. J’aspire le liquide atomisé, il se mélange avec l’air et se transforme en vapeur. J’ai ma dose de nicotine avec le monoxyde de carbone et le goudron en moins. La fumée n’est nocive ni pour moi ni pour mon entourage. Je suis ravie ou plutôt je suis épatée par l’effet et les avancées de la technologie chinoise. Mon salut vient de l’Empire du Milieu, qui l’eût cru? Le soir venu je peux vapoter en paix après l’excellent diner gastro de la Cour des Loges. Plus question de battre le trottoir entre le fromage et le désert. Je n’ai pas touché aux six paquets que j’avais emmenés pour mon séjour. Mon amie se pince encore…

Et voilà je ne m’empoisonne plus avec ce que l’on nomme désormais les tueuses, je vapote sans culpabiliser, sans agacer mes proches, sans me préoccuper du nombre de tiges que j’ai au fond de mon sac. Bref, je me sens légère. Et assez fière de fumer citadin..

Tout un tabac

Aux Etats-Unis, la vente des cigarettes électroniques a été multipliée par cinq en quatre ans. En Europe, leur consommation double chaque année. Les cigarettiers rient jaune, leur produits deviennent ringards à force d’être toxiques. Du coup, certaines marques, dont celle du cowboy, planchent sur leur propre cigarette électronique. En revanche, la Suisse est à la traîne puisque la nicotine ne peut y être commercialisée. Reste donc Internet et Clopinette.fr.

2 thoughts on “Fumeuse de clopinettes

  1. Sauf que 10 ml ne correspond pas à 1 cartouche 1/2, c’est même loin de ce compte dans la réalité, 10 ml = 57 cigarettes, donc un peu moins de 3 paquets.

  2. Mais quel sera le statut légal des cigarettes électroniques ? le parlement doit prendre sa décision sous peu, mi octobre normalement, toute la communauté de vapoteurs sera fixée sur son avenir :/

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