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Ipergay, le nom d’un essai clinique contre le Sida qui fait mal

La France mène en ce moment des essais cliniques pour lutter contre la transmission du VIH. Mais le nom reflète une idée préconçue sur les homosexuels qui seraient les plus touchés....

Samedi soir devant l’émission «On n’est pas couché» de Laurent Ruquier. L’invitée politique est la ministre de la Santé Marisol Touraine. L’animateur évoque le nom de l’essai clinique pour un traitement préventif de la transmission du VIH: Ipergay.

Question vite balayée

Laurent Ruquier pointe le nom pas très «heureux» de cette étude. Sa chroniqueuse, Léa Salamé le suit. Mais personne ne s’attarde. Ipergay, qu’on peut entendre comme «hyper-gay», n’est effectivement pas super super comme petit nom pour un essai clinique sur le Sida. Vous voyez pourquoi?

Si en effet les personnes qui participent à ces essais sont toutes des hommes homosexuels qui prennent des risques lors de relations sexuelles (oui oui, il y en a), fallait-il vraiment choisir Ipergay? Les penseurs français, champions des jolis acronymes comme Edvige ou DSK par exemple, auraient pu trouver mieux et moins stigmatisant. Au Royaume-Uni, pour une étude équivalente, les Anglais ont fait preuve de bon goût en la nommant PROUD.

Les précisions de Ruquier

Marisol Touraine, dodelinant de la tête pour admettre que l’acronyme de Intervention Préventive de l’Exposition aux Risques avec et pour les Gays n’était pas un bon choix, a esquivé la question d’un petit nom qui met en avant de manière insidieuse que les gays sont plus touchés par le VIH que les hétérosexuels. Vraiment?

Laurent Ruquier, visiblement pas volontaire pour en découdre avec la ministre, a tenu tout de même à préciser que, en France, 42% des personnes vivant avec le virus du Sida étaient des homosexuels. Et donc, les 58% restants sont les hétérosexuels, plus que les gays. Merci Laurent.

Plus d’infos sur les résultats probants de l’essai clinique