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Hypercondom, le préservatif soluble dans l’absurde

Un nouveau préservatif féminin qui libère des antiviraux et des contraceptifs dans l'organisme a été présenté avec enthousiasme par une université américaine. Une révolution, vraiment?

Des chercheurs de l’Université de Washington sont en train de mettre au point une nouvelle génération de préservatifs féminins, saluée comme prometteuse par les blogs technologiques. Cet «hypercondom» ne bloque pas seulement les spermatozoïdes, mais relâche dans le corps des médicaments contre les infections sexuellement transmissibles, ainsi que des produits contraceptifs, tout en se dissolvant dans l’organisme au bout de quelques jours. Il est la première application d’un nouveau procédé, appelé «electrospinning», qui est susceptible de transformer un liquide contenant différentes molécules en une fibre élastique extrêmement fine, rapporte le site de «The Week». Ses concepteurs espèrent que l’«hypercondom» aura un énorme impact en Afrique sub-saharienne, notamment, où plus de 1 million de personnes sont infectées par le VIH chaque année.

On peine à voir l’innovation par rapport au Femidom, le très anecdotique et très inconfortable préservatif féminin. Si la nouvelle fibre ne laisse pas passer les agents infectieux et spermatozoïdes, pourquoi lui adjoindre des médicaments et des hormones qui finissent automatiquement dans le système sanguin? On peut également s’interroger sur le prix de cette innovation: on a du mal à imaginer qu’il rivalisera avec celui du latex. Par ailleurs, les chercheurs vantent l’intérêt de leur trouvaille pour l’environnement. Il permettrait de réduire la quantité de capotes usagées qui finissent dans la nature. Mais certainement pas la quantité de médicaments dans les eaux usées.