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En Iran,deux hommes viennent d’être exécutés pour sodomie

En Iran,deux hommes viennent d’être exécutés pour sodomie

Condamnés pour « sodomie forcée entre deux hommes », Farid Mohammadi et Mehrdad Karimpour avaient passé 6 ans dans le couloir de la mort.

En Iran, les prison sont pleines de personnes qui n’ont commis aucun crime. À commencer par les personnes LGBTIQ+ violemment réprimées dans une indifférence internationale quasi générale.

Selon les informations  publiées le dimanche 30 janvier 2022 par l’agence de presse Human Rights Activists, deux hommes gais, Farid Mohammadi et Mehrdad Karimpour ont été exécutés par pendaison dans une prison de la ville de Maragheh, à près de 500 kilomètres de la capitale iranienne Téhéran.
Tous deux avaient été condamnés à mort il y a 6 ans pour « sodomie forcées entre deux hommes ».
Selon la loi iranienne, la sodomie, le viol, l’adultère, le vol à main armée et le meurtre font partie des crimes passibles de la peine de mort. En juillet dernier, Farhad Najafi, 25 ans, et Ali Ahmadi, 23 ans, avaient été pendus pour “sodomie”, un terme utilisé par les autorités en référence aux relations homosexuelles.

Révolté par l’inaction des gouvernements des pays supposés attachés au respect des Doits de l’Humain, le journaliste irano-américain Karmel Melamed a interpellé, sur Twitter, le chef de la diplomatie américaine sur cette exécution. «Le régime de l’ayatollah en Iran vient d’exécuter deux homosexuels pour le crime de sodomie en Iran. Il s’agit de Mehrdad Karimpour et Farid Mohammadi qui ont été exécutés par pendaison. Où est l’indignation de @StateDept @SecBlinken @glaad et d’autres groupes LGBT aux États-Unis face à cet horrible crime ?!»

La nouvelle de la mort de Farid Mohammadi et Mehrdad Karimpour n’a pas été annoncée par les médias publics iraniens témoignant ainsi d’un déni national des crimes commis envers les personnes LGBTIQ+. C’est d’ailleurs ce que rappelle sur Twitter une défenseuse des droits LGBTIQ+: «Les deux [hommes] ont été exécutés alors que les représentants du régime iranien auprès des Nations unies continuent de nier l’application de la peine capitale aux homosexuels.»