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Inquiétude pour les gays sénégalais

L’arrestation de plusieurs homosexuels présumés au Sénégal suite à de nouvelles rumeurs de «mariage gay» entraîne une cascade de protestations parmi les associations de défense des droits des LGBT en Afrique et dans le monde.

Suite à la publication dans un magazine de photos d’une fête privée présentée comme un «mariage homosexuel», entre cinq et dix personnes (selon les sources) seraient sous les verrous depuis le 3 février dernier pour «outrage à la pudeur et mariage contre-nature» au Sénégal, tandis que plusieus autres se cacheraient pour échapper aux recherches de police.

La parution de ce reportage dans le magazine à sensation Icône a causé une grande émotion. Quelques jours plus tard, le rédacteur du magazine, prétendant avoir été la cible de menaces de mort, a livré les clichés originaux à la police locale.

Au Sénégal, comme dans une grande partie de l’Afrique subsaharienne, les homosexuels sont fréquemment vus comme faisant partie de redoutables confréries occultes. D’un point de vue légal, l’homosexualité est purement et simplement interdite au Sénégal. Elle est passible de peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans et d’amendes jusqu’à 1,5 mio. de francs CFA (3800 fr./2300 euros).

Schizophrénie
Les organisations internationales, dont l’International Gay and Lesbian Human Rights Commission (IGLHRC) et PAN-Africa ILGA, ont réagi auprès du ministère sénégalais de la justice, en demandant la libération des prisonniers et la réforme urgente du code pénal sénégalais. Par ailleurs, des organisations françaises de lutte contre le sida ont également dénoncé la «schizophrénie» des autorités de Dakar, consistant à accepter des financements internationaux destinés à la lutte contre le sida parmi les HSH (hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes), tout en réprimant ces derniers. De fait, des personnes actives dans la lutte contre le VIH-Sida figureraient parmi les détenus.