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«On ne doit plus tolérer que des innocents soient punis»

Récemment blanchi d'accusations de sodomie, le leader de l'opposition malaisienne Anwar Ibrahim a estimé qu'il fallait en finir des lois qui punissent l'homosexualité dans le pays.

Cinq jours après son acquittement par la Haute Cour de justice malaisienne, l’ancien vice-premier ministre s’est exprimé en faveur d’une dépénalisation de l’homosexualité. Dans une interview à la BBC, le politicien de 64 ans, a estimé qu’il fallait renoncer aux «lois archaïques» qui punissent les rapports consensuels entre personnes du même sexe. «Il n’est pas question de promouvoir l’homosexualité dans le domaine public, a-t-il ajouté, mais on ne peut plus tolérer que des innocents soient punis.»

Anwar Ibrahim a été la cible de deux procès controversés pour sodomie depuis 1998. Au terme du premier, il avait purgé une peine de 6 ans de prison. Une deuxième affaire avait éclaté en 2008: un assistant de 27 ans avait témoigné contre lui. Selon des observateurs étrangers et des organisations de défense des droits de l’homme, il ne fait guère de doutes que les accusations portées contre Anwar avaient été fabriquées afin de l’évincer de la scène politique. Il est en effet le principal challenger au pouvoir depuis l’indépendance de la Malaisie, il y a 50 ans. Après avoir été blanchi, lundi, il a annoncé qu’il se porterait candidat aux prochaines élections, prévues en 2013.

Hérité de l’époque colonial, le Code pénal malaisien continue de faire de la sodomie (hétérosexuelle et homosexuelle) un crime passible d’un maximum de 20 ans de prison.