Encore une casserole pour David Norris
Le sénateur ouvertement gay n'est plus le chouchou des sondages pour les présidentielles irlandaises. Repêché in extremis, il a perdu 14 points – l'effet de scandales qui s'enchaînent. Le dernier en date: des indemnités touchées indûment.
Le retour en grâce de David Norris aura été de courte durée. A peine s’est-il qualifié laborieusement pour les présidentielles de la fin du mois, le sénateur a vu son score dans les sondages s’effondrer. Il n’obtient plus que 11% de soutien, en cinquième position, loin derrière le travailliste Michael D Higgins, selon une enquête publiée par l’Irish Times. La précédente enquête, en juillet, le donnait encore gagnant avec 25%.
Indemnités indues
Norris avait été repêché après l’exhumation d’une interview où le professeur de littérature montrait une certaine complaisance envers l’homosexualité. Quelques semaines plus tard, c’était le soutien à son ancien compagnon israélien, accusé (et plus tard condamné) pour le viol d’un ado, qui lui était reproché. Apparemment cette double affaire lui a coûté cher. Et ce n’est pas fini.
Hier, l’Irish Independent soulevait un nouveau lièvre: David Norris aurait touché pendant 16 ans d’indemnités de maladie d’une université prestigieuse alors que pendant toute cette période, il était payé comme sénateur à plein temps. Le professeur de littérature a expliqué qu’il avait été atteint d’une hépatite, sans préciser de quel type.