Cinq ans après le flamboyant «Hedwig and the Angry Inch», John Cameron Mitchell revient avec «Shortbus», un film qui parle d’épanouissement personnel, de sexe et de notre rapport au monde. Avec émotion, franchise et sans tabou.
Catégorie : Sexualités
Les grandes chaleurs nous le rappellent: la transpiration ne permet pas seulement de réguler la température corporelle ou de donner à la peau un petit goût salé – elle exhale mille parfums, qui en incommodent certains et en envoient d’autres au septième ciel.
Avec un nouveau rapport consacré à la santé des lesbiennes et des bisexuelles, l’ILGA propose enfin une somme dans ce domaine jusqu’ici passé sous silence.
Sa petite frimousse pointe dans les recoins les plus sombres du corps. On le trouve sur les parois rectales, sur l’anus, sur la vulve, dans le vagin ou encore, avec superbe, sur le bout du gland. Mais qui est ce sinistre invité (par personne) qui squatte nos chairs intimes sans pourtant être douloureux? Le condylome, qu’on l’appelle.
Il suffit de fréquenter les établissements de bains ou consulter quelques publications érotiques pour se rendre compte que ces temps-ci, les taillages de pubis, rasages de scrotum et autres désherbages génitaux-anaux sont de rigueur chez les messieurs…
De fait, les chlamydia ne sont pas la plus spectaculaire, ni la plus glamour des infections sexuellement transmissible (IST) – mais pour autant, ce n’est pas la moins dangereuse.
Résonnant comme un signal d’alarme à la veille de la dernière Journée mondiale du sida, les projections de l’OFSP pour 2005 font état d’une hausse de 37% des nouveaux cas d’infection VIH chez les homosexuels masculins. Entre goût du risque, inconscience et démobilisation communautaire, quel diagnostic tirer d’une situation préoccupante? Bilans contrastés.
Antonio, 37 ans, revendique un bareback «éthique» et décrit cette pratique comme l’aboutissement d’un parcours spirituel.
Les années sida ont eu comme corollaire le port systématique du préservatif lors de tout rapport sexuel. Jusqu’à une époque récente, il en allait de même dans l’industrie du film porno gay. Or, aujourd’hui, le porno bareback a statut de marché florissant.
Persévérer dans l’absence de désir, dans une société sous perfusion de Viagra, quel culot! Et pourtant, un nombre croissant d’individus déclarent ouvertement ne pas avoir envie de faire l’amour.
Je savais que le vagin parlait – qu’il monologuait même en certaines occasions. En revanche je dois avouer ma stupéfaction quand j’ai appris qu’il ne s’interdisait pas de péter. Levons donc un coin du mystère d’une main, en nous bouchant les narines de l’autre.
Tout frais tout rose, un gland s’apprivoise en douceur au cours des années d’éveil : d’abord irritable et douloureux, la petite cerise s’habitue aux bonnes choses et s’enhardit. Normalement. Sauf quand Dame Nature vous a refilé un prépuce dont l’extrémité (« l’anneau ») est trop étroite pour permettre la découverte complète du gland au repos ou lors d’une érection.
Réputés pour leurs émanations aphrodisiaques, les «poppers» se vendent dans de nombreux sex-shops et clubs gays européens. En Suisse, ce produit méconnu profite d’un cadre législatif vaporeux.
Quand le sexe comme une drogue devient dépendance et qu’il annihile tout autre aspect de la vie d’un individu, ce dernier doit avoir recours à une aide médicale. Quels sont les moyens thérapeutiques mis en œuvre en Suisse et à l’étranger?
De nouveaux lieux de rencontres à prix cassés s’ouvrent dans la région et témoignent d’une tendance: le sexe entre hommes devient plus que jamais un marché de l’offre et de la demande. Que disent ces «sex-clubs», «cruising bars», et autres nouveaux «terrains de jeu», de nos mâles habitudes de consommateurs?