Avec Burning Days, le Turc Emin Alper propose un thriller politique sous haute tension. Porté par d’excellent·e·x·s acteur·ice·x·s, il évoque un pays plongé dans un système ancestral, machiste et populiste.
Auteur/autrice : Edmée Cuttat
Colorée, joyeuse, audacieuse, la chronique pakistanaise Joyland suit le cadet d’une famille sous emprise patriarcale toxique. Le jeune homme, marié, tombe amoureux d’une flamboyante danseuse trans*.
Dans Le bleu du caftan, la réalisatrice marocaine Maryam Touzani prône la liberté. Elle dépeint un héros masculin qui cache son homosexualité, passible de prison, et vit l’essentiel de sa sexualité au hammam.
Dans La femme de Tchaïkovski, Kirill Serebrennikov évoque la vie du célèbre compositeur à travers le regard de sa femme, qu’il a épousée pour cacher son homosexualité et son existence dissolue.
Dès le 20 janvier, le festival genevois des cinématographies d’ailleurs vous fera découvrir nombre de talents émergents et de cinéastes confirmés dont les œuvres restent inédites en Suisse. Avec, comme toujours, une forte présence des préoccupations LGBTIQ+.
Avec I Wanna Dance With Somebody, la réalisatrice Kasi Lemmons brosse le portrait émouvant de l’icône. Sans éluder les côtés sombres de la chanteuse, morte d’une overdose en 2012, à 48 ans.
Dans son dernier film, Les Amandiers, la cinéaste fait revivre l’école de théâtre fondée par
Dès vendredi à Genève, le festival Filmar propose 66 films en provenance de 18 pays, dont 25 avant-premières suisses. Sans oublier une série d’événements festifs en marge du cinéma.
Choc du dernier festival de Cannes, le bouleversant Close signe le retour du réalisateur Lukas Dhont avec un film âpre et tendu sur l’enfance.
En dépit de leur peur panique de l’engagement, deux hommes se lancent dans une relation amoureuse. C’est le pitch de Bros, amusante rom-com queer produite par une major, avec le casting qui va avec. Des places à gagner pour les séances à Genève!
Unique en Suisse romande, le festival genevois Everybody’s Perfect présente, du 7 au 16 octobre, 28 films en provenance d’une vingtaine de pays. On a sélectionné quelques-unes de ses pépites.
La dérive des continents (au sud) nous emmène en Sicile, où une fonctionnaire onusienne doit organiser la visite des deux chef·fe·s d’État dans un camp pour personnes migrantes. Une tragi-comédie politique doublée d’un gros différend familial.
Dans un documentaire dont il fait exploser le cadre, Brett Morgen met en évidence le côté précurseur du charismatique génie anglais, ses performances délirantes, son talent de peintre. Sans omettre d’évoquer ses addictions.
Avec Feu follet, le réalisateur portugais propose une fantaisie musicale queer, en forme d’ode au sexe et à la nature. Sa singularité et sa subversivité n’empêchent pas parfois la caricature et une certaine complaisance.
Cinéaste de la confusion des sentiments, il nous charme avec sa «Chronique d’une liaison passagère» montrée comme une aventure à suspense. Une comédie dramatique formidablement portée par Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne.