Un fait divers macabre qui s’est déroulé à Yaoundé en août dernier donne lieu à une nouvelle vague de délire sur une prétendue conspiration gay.
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Au lendemain de la publication par un tabloïd d’une liste de 45 homos présumés, l’organisation Human Rights Watch s’inquiète d’une nouvelle chasse aux sorcières visant les lesbiennes et les gays ougandais.
Le mouvement LGBT serait en mesure de rassembler des milliers de sympathisants, selon le président de la principale association LGBT de ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Les neuf hommes incarcérés depuis plus d’un an, ainsi que quatre femmes, ont été libérés, après que la plupart aient été reconnus coupables d’homosexualité par les tribunaux camerounais.
Au Kenya, la semaine dernière, le clergé local a brusquement interrompu la visite d’un évêque anglais. Selon ses hôtes, celui-ci serait «trop proche» des homosexuels.
En prenant sur elle de représenter les homosexuels camerounais contraints à la clandestinité, l’avocate Alice Nkom brave avec panache les lois qui oppriment gays et lesbiennes et la rumeur qui fait d’eux les boucs-émissaires d’une société en crise.
Les neuf hommes, dont un mineur, ont passé 11 mois derrière les barreaux sur simple dénonciation, dans un pays où l’homosexualité reste un crime.
L’actualité LGBT internationale n’est pas toujours légère: nos idéaux
s’envolent et nos contemporains ne manquent pas d’air.
Soumise au parlement du pays le plus peuplé d’Afrique, une proposition de loi intitulée «Interdiction du mariage entre personnes de même sexe» menace les gays et lesbiennes nigérians.
La chasse aux sorcières continue, notamment dans les écoles du pays, après l’affaire des «listes d’homosexuels» fantaisistes publiées dans la presse.
Un journal ivoirien a publié avant hier, mercredi 8 février, une liste de 50 personnalités camerounaises, présumées homosexuelles, parmi lesquelles figure le célèbre tennisman, actuel coach de l’équipe nationale de football. Cette «liste à polémique» a été reprise de l’un des trois quotidiens camerounais qui ont lancé, mi-janvier, une «chasse aux homosexuels ». Cette affaire éclate dans un contexte général d’homophobie, notamment prêchée par les chefs religieux chrétiens ou musulmans.
Hans Markus Herren, actif au sein de Queeramnesty, groupe LGTB d’Amnesty International Suisse s’exprime sur la situation des minorités sexuelles dans le monde et les activités des groupes de droits de l’homme en Suisse.
Les mots «gay» et «lesbienne» sont-ils adaptés à la réalité d’un continent où l’identité et l’orientation sexuelle s’exprime en «sarimbavy» à Madagascar, ou en «mvoye» au Cameroun?