Genève
#Musique

Billie Bird

ven 26 avril, 20:30
Nyon
#places à gagner

Reas

mer 17 avril, 16:00
Lausanne
#places à gagner

The Armed

mer 5 juin, 19:30
©larissa_fuerderer
Lausanne
#Humour

Edwin Ramirez

ven 26 avril - dim 28 avril

Lisbonne: Viens soigner ta saudade!

Adieu morues ! la capitale portugaise est définitivement devenue l’une des destination gay et branchée les plus prisées d’Europe. Quelques adresses…

On pose les valises

En plein cœur du noctambule Bairro Alto, le bien nommé Ange Bleu est le seul hôtel ouvertement gay de la capitale portugaise. Une vingtaine de petites chambres, toutes différentes, avec salle de bain (douche, la plupart du temps). Préférer les chambres côté cour en période estivale pour le calme et les notes de musique qui s’échappent du conservatoire voisin.
> Hôtel Anjo Azul, Rua Luz Soriano 75. Tél +351 21 347 80 69 www.anjoazul.com

Pour éviter le bacalhau

Dans le quartier de Bica, le spot de la jeunesse branchée et des bobos lisboètes. Petite carte sympa pour se caler devant la vue magistrale dont jouissent les deux terrasses en escalier qui dominent le Tage. Incontournable pour bruncher tard le dimanche. Ouvert tous les jours de midi à minuit.
> NooBai, Miradouro do Adamastor Sta Catarina / www.noobaicafe.com

L’apéro, et plus si affinités

Sur la rue du plus photographié des funiculaires jaunes de la ville, le Baliza est un havre de paix et de musique. Minuscule (7 tables), adorable, bercé par une programmation idéale pour l’apéro. Y commander une caïpiroska à la santé de Greta Gratos qui y a ses habitudes et trinquer avec Vitor, le serveur et chouchou de la diva alternative genevoise.
> Baliza, Rua da Bica Duarte Belo.

Ouvert le soir seulement (dès 19h), quand le Bairro Alto commence seulement à se réveiller, le «Septième ciel» est un mini-bar à DJs où passent habitués et branchés internationaux pour siroter un verre devant l’aquarium qui jouxte le bar où les cacahuètes sont servies en poignées à même le zinc.
> Sétimo Ceu, Travessa da Espera 54 / Métro Baixa-Chiado

Très tard

En dehors du centre, une improbable boîte à transformistes et messieurs à moustaches. Les années 80 ne sont pas mortes!
> Mister Gay, Sobreda, Quinta silveira, Via Rapida, Costa da Caparica
Tél: +351 917 601 466.

DJs internationaux dont la genevoise Water Lilly, sous le pont du 25 avril au bord du Tage.
> Op Art Café, Pontão da Doca de Santo Amaro www.opartcafe.com

Le club electro à afters de Lisbonne, avec terrasse avec vue sur le Tage. Gay tea-dance certains dimanches.
> Le Kremlin, Rua Escadinhas da Praia 5. Tél. +351 213 957 101

Shopping & culture pour soigner sa gueule de bois (poppers s’abstenir)
Entre les docks et la colline de Madragoa, boutiques de design et cafés à la mode sont au coude à coude. Passer à Design for Future (Rua da Esperança 96), galerie qui propose des expos sur le thème de l’environnement et du design, faire un peu de lèche vitrine chez Zero 2 (Rua das Janelas Verdes 70), spécialisé dans les canapés de designers portugais, avant d’aller picorer des sushis à l’Estado Liquido (Largo de Santos 5). Tous les derniers jeudi du mois, cafés, galeries, boutiques et musées de Santos s’associent pour une Nuit du Design.
> www.santosdesigndistrict.com

Passer au centre d’exposition indépendant ZDB dans le Bairro Alto. Actuellement, l’exposition du vidéaste lisboète João Tabarra distille saynètes humoristiques et trips angoissants. Les vidéos mettent systématiquement l’artiste en scène, en situations poétique ou violentes: en train de dompter un tuyau d’incendie récalcitrant ou noyé dans un bassin projeté au plafond. Jusqu’au 28 avril.
> ZDB, Rua da Barroca 59 www.zedosbois.org

Panne d’eucalyptus?

Le Spartacus est le plus vétuste, mais aussi le plus fréquenté, des saunas de la ville. Si on se demande comment se sortiraient ces messieurs en linge de ce véritable dédale en cas d’incendie, le charme crapoteux des escaliers en colimaçon de fer et des improbables coins et recoins du lieu en font une escale obligatoire. Ne serait-ce que pour se dire qu’on aura au moins fait une halte touristique: c’est en effet ici, au troisième sous-sol, que le journal La Republica a été créé dans la clandestinité par les républicains avant d’être interdit par Salazar…
> Sauna Spartacus sur le Largo da Trindade (1er étage)

Michèle La Tour
Photo: Scalleja