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Des UV à vitesse grand V!

Avec la chaleur de l'été, on enlève des couches pour s'exposer au soleil. Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout… Alors, on bronze?

Plus que jamais en 2013, on l’aura attendu. Et il a fini par arriver. Non, pas le prince charmant, le soleil évidemment! Dès l’apparition de ses premiers rayons, on a vite fait d’oublier les incontournables discussions- bulletin météo du printemps et de troquer nos hoodies pour des liquettes. Au fitness, ça se bouscule au portillon pour peaufiner les derniers préparatifs avant le grand effeuillage sur la plage. Dans la rue, on se scrute des pieds à la pointe de la mèche derrière nos verres fumés. Ben oui, l’été c’est la saison du matage et on aurait tort de s’en priver.

C’est alors qu’arrive la sempiternelle question: quel teint adopter pour entamer l’été et maintenir son capital séduction au beau fixe? La belle affaire… Qu’on se le dise une fois pour toute, l’option teint de porcelaine, c’est sexy pour Dita von Teese. Pas pour un mec en bermuda et en tongs avec des mollets phosphorescents clairsemés de poils noirs. Non, non et non. Aux antipodes, la carbonisation cutanée telle qu’en raffolent les couturiers italiens au rayon seniors, tels que Donatella Versace ou Valentino, on refuse tout net aussi. Pour des questions de santé mais aussi esthétiques, puisque la rançon du bronzage est une peau fripée. «Vulgaire!» vont même jusqu’à dire certains quant au bronzage extrême. Un argument qui ne date pas des clichés de Donatella à la plage, puisque pendant des siècles, la classe aristocratique se cachait du soleil pour garder la peau blanche pour ne pas être confondue avec le peuple paysan, à la peau naturellement tannée.

Vitesse grand V
Entre les deux extrêmes existe un nuancier de teints de bon ton pour l’été. C’est généralement là qu’on se trouve, avec de multiples options de préparation au soleil: autobronzants, spray-tan (bronzage en spray pour les allergiques aux anglicismes), gélules beta-carotène (pour ceux qui ne craignent pas le teint orangé) et le classique bronzage en solarium. A ceux qui l’ignorent encore, rappelons que les rayons ultraviolets en cabine sont classés dans la catégorie la plus élevée des agents cancérogènes. Nous voilà une énième fois informés, même si on continue de penser qu’un ou deux solariums pour « se faire une base », ça ne peut pas faire de mal. Il ne faut pas croire, la bronzette évolue avec son temps. Ainsi, le philosophe du corps, auteur de L’Invention du bronzage – Une histoire du soleil et de la peau, observe des changements de comportements en lien avec les changements climatiques. Comme il l’explique dans les colonnes de «Next», le supplément lifestyle de «Libération»: «L’hiver a duré et l’été caniculaire va se décaler en septembre. En conséquence, l’exposition au soleil se fait autrement, entre deux nuages, averses et giboulées. On s’expose quinze minutes en ville, avec l’équipement minimum, lunettes de soleil et crème solaire, sans pouvoir se dénuder ou se mettre en maillot. On remonte les manches, on s’étale sur les bordures, les pelouses, les bancs publics.»

Le prix à payer de nos vies urbaines. Un peu comme à Berlin, autant connue pour son clubbing que pour son hiver hardcore. Les Berlinois se ruent en terrasse et dans les parcs dès les premiers rayons de soleil du printemps jusqu’aux derniers de l’automne pour faire le plein d’UV vitesse grand V.