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Timide ouverture pour le don du sang

La Croix-Rouge suisse s'apprête à demander à Swissmedic d'assouplir ses conditions. Un changement pourrait intervenir dès 2018, espère-t-elle.

Etre un homme homosexuel ne sera bientôt plus un facteur d’exclusion du don du sang en Suisse. C’est du moins ce que souhaite l’établissement helvétique de la transfusion, qui dépend de la Croix-Rouge suisse (CRS). Dès aujourd’hui, les conditions de don de cellules souches (notamment pour traiter les personnes atteintes de leucémie) sont modifiées pour prendre en compte les comportements dit «à risque» indépendamment de l’orientation sexuelle. Les personnes ayant eu plus de trois partenaires sexuels au cours des quatre derniers mois seront écartés de la sélection.

La pratique devrait aussi changer pour les dons ordinaires de sang. Depuis 1985, tout homme ayant eu une relation sexuelle avec un autre homme est éliminé d’office. Une pratique motivée par la prévalence du VIH au sein de la population homosexuelle, que les associations gay dénoncent depuis des années comme discriminatoire. Pour Transfusion CRS, il est temps d’assouplir ces critères en demandant une période d’abstinence d’une année pour les donneurs homosexuels. Elle va adresser une requête dans ce sens à Swissmedic, agence helvétique du médicament qui a le dernier mot en la matière… et qui a déjà exprimé ses réticences.

Fenêtre de risque
L’exclusion est difficile à comprendre pour les gays, d’autant que les échantillons sanguins sont systématiquement testés pour la présence d’infections sexuellement transmissibles. Mais il existe une fenêtre de risque juste après une infection, où le VIH reste difficilement détectable. Toutefois de nouveau tests, permettent de la raccourcir à sept jours, relève Transfusion CRS. Des pays comme le Royaume-Uni et la France ont récemment adopté cette solution. D’autres, comme l’Espagne ou l’Italie ont levé toutes les barrières spécifiques à la population des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.