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Dr·e Goudou:«Ma nouvelle partenaire est bi. Y a-t-il plus de risques concernant les infections sexuellement transmissibles (IST)?»

Dr·e Goudou:«Ma nouvelle partenaire est bi. Y a-t-il plus de risques concernant les infections sexuellement transmissibles (IST)?»
courtney coles on Unsplash

Attention, confusion! Il y a des personnes faisant partie de groupes dits «à risques» et des comportements considérés comme «à risque» pour les IST.

Pas la peine de faire monter le suspens: les personnes ayant une vulve / femmes bisexuelles ne font pas partie des groupes dits «à risque» pour les IST définis par l’OFSP. En revanche, elles peuvent, comme tous·tes·x un·e·x chacun·e·x, avoir des comportements sexuels à risque: bouder la digue dentaire, (cf. Dr·e Goudou de mai 2022), oublier leurs gants, snober le préservatif, maltraiter leurs toys, etc.

Nonobstant – très jolie préposition que nous vous invitons à placer dans un repas de famille – l’orientation sexuelle, ce qui compte, c’est de savoir ce que l’on a pris comme potentiels risques et de se faire dépister si besoin (cf. Dr·e Goudou de juillet 2022).

Autre donnée importante: le nombre de partenaires augmente le risque de contracter une IST, quelle que soit l’orientation sexuelle. C’est pourquoi, sauf relation stable et exclusive sexuellement, il est recommandé pour tous·tes·x de faire un dépistage complet (VIH et autres IST) une fois par année ou deux fois si plus de dix partenaires par an. Cette recommandation est valable même sans symptôme.

Comme l’a dit un certain dramaturge britannique qui laisse couler beaucoup d’encre autour de sa sexualité: to bi or not to bi, that is the question.

Camille Beziane, responsable de l’association Les Klamydia’s

Zoé Blanc-Scuderi, sexologue et directrice de SexopraxiS