Lausanne

Oscar and the Wolf

dim 16 février, 19:00
Genève

MasqueRave

sam 1 mars, 23:00
Lausanne

Thé Dansant de la Sans-Valentin

dim 23 février, 15:00
Fribourg

Wasser Bis Zum Haus

jeu 13 février - sam 15 février

La démocratie? Trop «gay» pour le président ouzbek

WikiLeaks révèle que le l'indéboulonnable homme fort de Tachkent craint que la démocratie ne sème le virus de l'homosexualité en Ouzbékistan.

A la tête de son pays depuis l’implosion de l’URSS, en 1990, on savait Islom Karimov peu porté sur la démocratie. Ce que l’on savait moins, c’est qu’une des raisons qu’il invoque pour cette répulsion est liée à l’homosexualité. D’après un récent câble diplomatique américain publié par WikiLeaks (via Gay Star News), le président de l’Ouzbékistan a confié, qu’il y voyait un danger pour la «pureté morale» de son peuple. En effet, selon lui, ce système «occidental» vise à légitimer l’homosexualité, «dégoûtante aux yeux des Ouzbeks». Karimov aurait fait cette déclaration lors d’une visite officielle en Corée du Sud, devant l’ancien président Roh Moo-hyon.

Antisocial
En Ouzbékistan, les rapports sexuels entre hommes sont passibles de 3 ans de prison maximum, en vertu du paragraphe 120 du Code pénal. Il serait toutefois peu appliqué. Par contre, les homosexuels seraient la cible de violences policières et d’extorsions, un phénomène également signalé dans les pays voisins d’Asie centrale. En 2009, rappelle Gay Star News, le responsable d’une association de lutte contre le VIH, Maksim Popov, avait été condamné à 7 ans de prison pour détournement de mineurs. Des documents de prévention avaient servi à prouver qu’il incitait les jeunes à se comporter de manière «antisociale», notamment qu’il les encourageaient à l’homosexualité et à la prostitution.

Le régime autoritaire de Karimov exerce une répression féroce contre l’opposition et les médias indépendants. Les minorités religieuses au sein de ce pays de 30 millions d’habitants (90% de musulmans) sont également persécutées.