Deux semaines après une convocation à la police suivie d’un long silence, Kasymberdy Garayev est réapparu pour se rétracter de son coming-out et de son témoignage sur la répression des LGBT au Turkménistan.
Étiquette : Asie centrale
On est sans nouvelles de Kasymberdy Garayev depuis une convocation à la police, il y a dix jours, peu après la diffusion d’une vidéo où il témoignait de la répression des LGBT au Turkménistan.
Le militant ouzbek Shokhruh Salimov a interpellé le président Mirziyoyev en faveur des minorités sexuelles, victimes de persécutions. Deux jours plus tard, un raid policier visait la maison de sa famille.
Devant l’ONU, l’Ouzbékistan s’est engagé à une vaste réforme en faveur des libertés publiques. Mais pas question de décriminaliser l’homosexualité, a prévenu le régime de Tachkent.
Sous prétexte de lutte contre les maladies sexuellement transmissibles, la justice de l’ex-république soviétique s’est vantée d’avoir dressé une liste d’hommes et de femmes «vulnérables».
Les Kirghizes ont plébiscité hier le renforcement des pouvoirs du Premier ministre. Dans le «paquet» d’amendements constitutionnels figurait l’interdiction du mariage homosexuel.
Inspiré par Moscou, un texte punissant la «propagande homosexuelle» au Kazakhstan a été cassé par la justice. La candidature du pays aux JO ne serait pas étrangère à ce revirement.
Les attaques contre les militants gay, lesbiens et trans se multiplient depuis que le pays d’Asie centrale envisage de se doter d’une loi anti-«propagande homosexuelle».
Un visuel qui utilise l’image de deux gloires russe et kazakhe pour promouvoir un club d’Almaty provoque un scandale dans les deux pays.
WikiLeaks révèle que le l’indéboulonnable homme fort de Tachkent craint que la démocratie ne sème le virus de l’homosexualité en Ouzbékistan.
Tandis que la pression homophobe s’accroît en Russie ou en Ukraine, qu’en est-il dans les pays d’Asie centrale de l’ex-URSS? Eléments de réponse avec l’activiste Anna Kirey, basée au Kirghizistan.