Lausanne
#places à gagner

Sainte-Aube

mar 7 mai, 18:30
Lausanne

Happy Birthday, GT’s!

sam 27 avril, 19:00
Fribourg

Queer Studies Week

lun 13 mai - ven 17 mai
Genève
#exposition

Ex-eroticis: Art et fierté du livre secret

ven 26 avril - ven 31 mai

L’excuse de l’objection de conscience, ça ne marche pas

La Cour européenne des droits de l'homme a rejeté, mardi, le recours de deux Britanniques licenciés pour avoir refusé de servir des couples gay ou lesbiens.

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a confirmé, mardi, le licenciement d’une fonctionnaire britannique. Chrétienne fervente, Lilian Ladele avait fait valoir l’objection de conscience pour refuser de conclure des unions civiles entre personnes de même sexe. La municipalité du quartier londonien d’Islington avait fini par la mettre à la porte. Mais la jeune femme, avec l’aide du Christian Institute, avait attaqué la décision en justice, estimant que «sa liberté de pensée, de conscience et de religion» avaient été bafouée. Les juges de Strasbourg ne l’ont pas suivie. Selon eux, la croyance religieuse n’est pas un motif suffisant pour attenter au droits des couples de même sexe. Le Christian Institute s’est dit «déçu» par la décision et a exprimé ses craintes de «voir les chrétiens qui ont une vision traditionnelle du mariage laissés à la rue», selon la BBC.

La CEDH, qui planchait sur plusieurs affaires de «discrimination sur une base religieuse» au Royaume-Uni, a également donné tort à un psychologue spécialisé dans les thérapies de couple. Gary McFarlane avait exprimé son refus de travailler avec des homosexuels, entraînant son renvoi d’une institution caritative de Bristol.