Quand le Performative Male débarque à une soirée queer d’Halloween, le patriarcat conscient enfile ses plus jolies perles et monte sur le dancefloor, Mona Chollet serré contre lui. À mi-chemin entre sketch féministe et malaise collectif, la performance vire vite au film d’horreur social.
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Comment une puissante et intelligente femme d’affaires tombe-t-elle sous la coupe d’un charmeur et outrancier photographe gay. Rencontre avec Thierry Klifa, réalisateur de La femme la plus riche du monde, adaptation libre de l’affaire Banier-Bettencourt.
Toute la toile s’esclaffe au sujet des strings ornés de faux poils pubiens lancés par Skims, la marque de la star Kim Kardashian. Non seulement l’idée n’est pas nouvelle, mais cet accessoire de mode s’accapare la touffe en liberté prônée par des générations de féministes, lesbiennes et personnes queer
L’art queer n’est pas un style ni une étiquette réservée aux artistes LGBTQIA+ mais une manière de penser l’art depuis la marge, de raconter autrement, de laisser place à l’ambiguïté. Mais qu’est-ce qui rend une œuvre queer, et comment la reconnaître, au-delà des symboles ou de la vie de l’artiste?
La nouvelle édition 2024 d’EMIS* révèle une Suisse à deux vitesses en matière de prévention du VIH et des IST. Si les progrès sont nets, les écarts entre villes et campagnes, entre ceux qui savent et ceux qu’on ne parvient pas à atteindre, restent criants.
Du 22 au 26 octobre, le Fesses-tival revient à Genève pour sa huitième édition. Entre nostalgie Y2K, transmission et politiques du corps, l’événement dirigé par Lari Medawar reste le dernier festival romand à célébrer aussi librement les sexualités plurielles.
Dans La petite dernière, Hafsia Herzi brosse un beau portrait d’une jeune musulmane pratiquante qui s’éveille à l’homosexualité. Avec la magnétique Nadia Melliti, prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes 2025. Nous l’avons rencontrée.
Lionstorm, c’est la collision brute entre le sexe et la rage, des sons tous uniques qui trouveront le coeur de chacun·e·x de tes potes pour votre playlist partagée, de la performance qui te fera bouger avec un peu de sang et beaucoup de cris. Alerte météo, le duo des Pays-Bas va rebalayer la Suisse depuis Lausanne au Romandie.
Aujourd’hui vues par la médecine comme un biomarqueur de la puberté, celles qu’on a longtemps appelées les «pollutions nocturnes», soit des émissions de sperme nocturnes involontaires, sont au cœur d’une longue histoire des masculinités. À Genève, une exposition revisite les peurs qu’elles ont suscitées et les techniques qu’elles ont inspirées. Elle clôt la première phase d’un projet de recherche pionnier piloté par Dre Francesca Arena, de l’Institut Éthique Histoire et Humanité (UNIGE), financé par le Fonds National Suisse et le Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités.
Drame intime dans le milieu juif ultraorthodoxe de Jérusalem, Pink Lady traite de sujets tabous comme le mariage arrangé, les tensions entre tradition et identité, sur fond d’homosexualité clandestine. À voir dès cette semaine dans les salles romandes (il y a des places à gagner!).
Derrière chaque traitement, il y a une personne. Ses habitudes, ses doutes, ses rêves. Parce que vivre avec le VIH ne se résume pas à une ordonnance, il est temps de repenser le traitement comme un accompagnement sur mesure.
Et si l’hypersensibilité faisait partie de l’expérience de vie queer? Dans un monde qui demande de se blinder, beaucoup d’entre nous vivent à fleur de peau — entre lucidité, fragilité et puissance émotionnelle.
Entre vandalisme, enfarinage et récupération politique, les bancs aux couleurs LGBTIQ+ lausannois révèlent un climat de tension où la visibilité queer devient un champ de bataille symbolique.
Troisième fois au Whole Festival pour moi cet été, premier en duo serré avec B.. Ce que j’appelle “la pierre sur laquelle se bâtit l’église de la queerness”: une amitié gay–lesbienne qui soigne la solitude, renverse le manque de confiance, et trace une ligne de vie. Je reviens sur mon expérience du festival dans trois chroniques, voici la troisième.
Ringards, les couples butch-femme? Certainement pas, et c’est la Gen Z qui le clame. Pierre angulaire de la sous-culture lesbienne, le duo sapphique composé d’une femme* au dress code masculin et d’une autre à l’allure féminine a longtemps été moqué et taxé de ringard. Aujourd’hui, les plus jeunes s’emparent de la dynamique butch-femme et la réinventent
