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Close, l’attente d’une tragédie 

Close, l’attente d’une tragédie 
Eden Dambrine et Gustav De Waele dans Close, de Lukas Dhont.

Choc du dernier festival de Cannes, le bouleversant Close signe le retour du réalisateur Lukas Dhont avec un film âpre et tendu sur l'enfance.

Après Girl, film sur une adolescente née garçon et rêvant de devenir danseuse étoile, Lukas Dhont revient avec Close, qui a décroché le Grand Prix du jury en mai dernier à Cannes. Dans ce film bouleversant, le réalisateur flamand raconte une amitié fusionnelle entre Léo et Rémi, 13 ans, détruite par un terrible drame. L’histoire nous touche d’autant plus que le réalisateur, en dépit de la force émotionnelle de son intrigue, évite les pièges du larmoyant et du pathos.

Inséparables depuis toujours, les deux gamins s’inventent des ennemis à leur poursuite, s’ébattent dans les champs, se tirent la bourre à vélo, dorment dans le même lit. Mais petit à petit, cette intimité, ce lien indéfectible, commencent à faire jaser certains de leurs camarades. Une fille leur demande s’ils sont en couple. Très vite, les mots «tapette» et «pédale» fusent. Blessé, Léo s’éloigne de Rémi, qui ne comprend pas la réaction de son ami et ne supporte pas sa nouvelle attitude. Enragé d’être ainsi mis à l’écart, il se réfugie derrière des emportements violents.

Haletant
Dès cet instant, Lukas Dhont nous maintient dans la crainte constante et haletante d’une tragédie. Avec Close, présenté le mois dernier au festival Everybody’s Perfect à Genève, le cinéaste révèle une nouvelle fois deux jeunes comédiens impressionnants de charisme et de justesse, Eden Dambrine et Gustav De Waele. Ils donnent la réplique à une Emilie Dequenne bouleversante de dignité en mère de Rémi, qui nous fait partager son immense chagrin. 

Sortie dans les salles romandes le 9 novembre