Le grand splash!
Rentrée sportive – et dansante – pour les clubs gay-lesbiens de Genève et de Lausanne.
Après la pause estivale, les clubs de sport LGBT romands retrouvent cette semaine le chemin des salles et des bassins. Le vétéran c’est Aquarius, club de natation lausannois qui fête cet automne ses 10 ans. Comptant une cinquantaine de membres, il propose ses séances d’entraînement deux fois par semaine à la piscine de Grand-Vennes, sur les hauts de Lausanne. A Genève, ils sont à peu près autant à fréquenter les deux entraînements hebdomadaires d’H2O Geneva à la piscine du Lignon (Vernier). Encadrés par des professionnels, les deux clubs mettent l’accent sur l’accueil de nageuses et de nageurs de tout niveau – débutants et confirmés. Ainsi tout le monde a l’occasion d’améliorer sa technique, son endurance, de mieux maîtriser son souffle, voire d’apprendre de nouvelles nages. Les allergiques au chlore se consoleront avec les activités de deux petits clubs de volleyball: AbFab à Lausanne et Godzilla à Genève. On peut regretter le choix de disciplines plutôt mince, et qui fait pâle figure à côté des clubs multi-sports de Suisse alémanique et leurs centaines d’adhérents. Il y a quelques années, une tentative de fédérer les clubs et de développer de nouvelles activités au sein de Frogs (Fédération romande des gays et lesbiennes sportifs) avait fait long feu.
En attendant, les clubs de natation affichent une belle santé. Et leur vie ne s’arrête pas au bord du bassin: gueuletons, sorties et voyages font également partie du lot. Et pour les plus audacieux, des compétitions amateur en Europe et le grand frisson des Gay Games! Dans l’immédiat, afin de marquer le début de la nouvelle saison, les Genevois d’H2O organisent une dance party dans les locaux de Dialogai le 10 septembre: «Waterpoof Party» une soirée ouverte à tous, dans une ambiance aquatique et sur fond de house music et de projections vidéo coquines. Quant à Aquarius, il faudra attendre le 22 octobre pour la digne célébration de son jubilé. Au programme, paëlla et danse au refuge d’Ecublens jusqu’au petit matin.
