L’homophobie, un trait culturel des pays non-occidentaux? C’est ce que défendent les discours homonationalistes. Mais dans les pays du Commonwealth, les lois anti-gais ont bien été implantées par l’Empire britannique. Retour sur un tabou historique.
Étiquette : Singapour
Les juges de la Cour d’appel de Singapour ont refusé de supprimer un texte datant de l’époque coloniale et visant à criminaliser les personnes gaies.
La Cour suprême de la Cité-État a tranché: elle n’abolira pas sa loi anti-homosexualité héritée de l’époque coloniale britannique.
Un Américain est soupçonné d’avoir téléchargé sur le web, probablement par vengeance, une partie des fichiers du Ministère de la santé de Singapour, Etat qui discrimine les étrangers porteurs du virus.
L’anachronique Section 377A, petite sœur de la loi indienne tout juste abrogée, reste en vigueur dans la prospère Ville-Etat. Ils seraient 55% à soutenir cette disposition, qui prévoit la prison pour les homosexuels.
L’Exécutif de la Cité-Etat a durci les conditions de participation au Pink Dot, rassemblement annuel en faveur de la communauté LGBT, qui reste étouffée par des lois anachroniques.
Deux Singapouriens ont été arrêtés après l’enlèvement de la mère d’un riche homme d’affaires. Les gays de la métropole s’inquiète des répercussions de ce fait divers, dans un pays qui censure toute description positive de l’homosexualité.
A Singapour, où les gays, lesbiennes, bi et trans sont toujours sous le coup de lois répressives, le mouvement LGBT rappelle son existence par une marée de points lumineux qui grossit d’année en année.