Hors de Zurich, les flics gay peinent à rassembler leurs troupes
Sauf que, hormis à Zurich, ce réseau peine encore à atteindre la taille critique au sein des polices cantonales et municipales.
A Berne, deuxième canton du pays, les «pink cops» ne sont que quatre. «Peut-être que les policiers bernois veulent strictement séparer le professionnel du privé», s’interroge un des membres du comité de l’association dans l’édition locale du gratuit «20 Minuten». Dans les prochains mois, des rencontres seront mises sur pied afin d’étoffer ce groupe, avec pour objectif de participer à des formations sur le thème de l’homophobie.
Le premier noyau d’agents gay et lesbiennes s’est créé en 2007 à Zurich en réaction à des tensions entre la police municipale et les acteurs de la scène gay. En mars 2009, le groupe est devenu un réseau national Pink Cop. En Suisse romande, seule une poignée de fonctionnaires l’aurait rejoint.